Clap de fin…
Publié le 05 décembre 2016 par Puissancesete
@FrancoisLiberti
D’après nos information l’entreprise VEOLIA FRANCE ne serait pas retenue pour être partenaire de la commune de Sète dans le cadre de la Société d’Economie Mixte à Opération Unique (SEMOP) pour la concession du service d’eau potable communal.
Rappelons que la commune de Sète sera minoritaire en actions au sein de la SEMOP (40%) et le partenaire privé majoritaire (60%) bien que la loi permet à la commune de détenir jusqu’à 85% d’actions. Une simple minorité de blocage pourra permettre à la commune de garantir les droits des usagers dans un contexte contractuel qui reste à définir.
Voilà, VEOLIA FRANCE ne sera pas le partenaire mais pouvait-il en être autrement après l’audit à charge commandé par la commune?
Le futur partenaire qui semble être SUEZ EAU FRANCE (Lyonnaise des Eaux) s’affirme en monopole, délégataire du Syndicat d’Adduction d’Eau Potable du Bas Languedoc, délégataire actuel de Thau Agglomération pour la station d’épuration des eaux usées des Eaux Blanches, qui sera le prochain concessionnaire après appel d’offres de la future station d’épuration?
On pourrait comme sous l’ancien régime annoncer « VEOLIA FRANCE est mort, VIVE SUEZ EAU FRANCE ».
Si ce n’est qu’on ne semble pas y gagner au change au regard des tristes performances de cette société en matière d’exploitation des réseaux et des prix pratiqués.
VEOLIA FRANCE ET SUEZ EAU FRANCE c’est bonnet blanc et blanc bonnet.
Si ce n’est un point important qui concerne les personnels, quel avenir pour les personnels de VEOLIA FRANCE? Le personnel sera-t-il repris en totalité ou les effectifs seront réduits comme le prévoit l’audit à 13 équivalent temps plein au lieu des 19 équivalent temps plein actuels?
La régie publique à autonomie financière et dotée de la personnalité morale de droit public a un gros avantage, tout euro de l’usager est consacré au paiement effectif du service et les personnels ne sont pas des variables d’ajustement, un côté humain bien loin des prétentions des groupes financiers du secteur de l’eau potable.
Le Président
Henri LOISON