En l'absence d'infos portant sur le travail dominical dans les médias du CAC 40 et d'un PS totalement renfermé dans sa bulle en raison de la primaire dite de la belle alliance populaire, intéressons-nous à Fillon.
J'ai eu beau chercher ce que ce candidat bien sous tous rapports, dont la famille est l'archétype de la famille bourgeoise catholique, propose aux salarié-e-s le dimanche, je n'ai rien vu dans son programme. Probblement pense-t-il que l'essentiel est fait grâce aux lois Maillié et Macron... La voracité sans limite de l'oligarchie vaut bien une messe !
Pour le reste, Fillon compte poursuivre l'oeuvre du président "normal" qui a décidé normalement de ne pas se représenter à la présidentielle... Certes, rien d'étonnant, mais c'est dans la méthode et le fond du programme de Fillon qu'il y a lieu de s'interroger.
Fillon compte abuser utiliser tous les pouvoirs présidentiels et de sa majorité parlementaire, a-t-il déclaré devant un aéropage de patrons, pour légiférer et réglementer en deux mois la privatisation de la sécurité sociale, l'abrogation de la durée légale du travail, la destruction de 500 000 postes de fonctionnaires, la fin du principe de précaution pour autoriser l'utilisation des pires traitements chimiques et des OGM dans l'agriculture. (la vidéo de l'extrait visible ici)
Un Blitzkrieg d'après le docteur Fillonmour, soit une guerre sociale éclair contre les classes populaires et moyennes pour imposer les ultimes réformes néolibérales, ou un traitement de choc.
Est-ce à dire que la France est dans une situation désespérée, à l'instar d'un malade ? Non : 5ème économie mondiale, richesses nationales en hausse continue, population hautement qualifiée, système de santé de qualité, indices démographiques positifs...
La France n'est certes pas en excellente santé, mais le remède ultralibéral, façon Pinochet ou Thatcher plutôt que façon clône de Hollande dont le nom est inconnu jusqu'aux résultats définitifs du congrès de la primaire du PS, risque de conduire plus rapidement les classes populaires et moyennes dans l'insécurité sociale la plus extrême.