Magazine Politique
François Fillon doit affronter un conjoncture politique extraordinaire qui ne lui accorde aucune visibilité.
Il n'y aura pas de salut par l'international. L'Europe est bloquée. Le Gouvernement est faible dans l'opinion. Mais personne n'en tire profit.
L'électorat se fragmente de plus en plus.
Le Président a stoppé sa chute mais pas commencé sa remontée.
Dès la première élection, la côte de Fillon suivra cette de Sarkozy car la présidentialisation du scrutin sera incontournable.
Les ministres qui étaient des valeurs sûres il y a encore quelques mois sont aujourd'hui empêtrés dans des difficultés.
La majorité parlementaire est grincheuse. Les réformes de modes de scrutins (Européennes et Régionales) vont donner le sentiment d'un "sauve qui peut" dans un tel climat où la majorité attaque trop bas dans l'opinion.
La corde est posée. Reste à savoir qui elle pendra ?