Traitement de base de l’insuffisance veineuse chronique, une pathologie qui touche plus d’un Français sur 3, la compression veineuse, sur conseil ou sur prescription, doit être dispensée dans les règles de l’art c’est-à-dire en parfaite adéquation avec les besoins du patient. Si la majorité des compressions interviennent dans la prise en charge des troubles fonctionnels de l’insuffisance veineuse chronique, la fatigue, les jambes lourdes ou des déplacements fréquents en avion ou encore la grossesse, peuvent motiver d’y avoir également recours. La question reste le choix et la disponibilité de la bonne compression qui permettra de maîtriser et de soulager efficacement les symptômes. Et une fois trouvée, pouvoir la renouveler. Des sites spécialisés proposent aujourd’hui un choix très large de dispositifs au prix le plus attractif.
En fonction des symptômes cliniques : Des échelles existent (notamment la Classification de sévérité fonctionnelle de l’IVC- Porter, 1988) qui précisent les niveaux de compression -ou de pression active- en fonction des symptômes perçus :
Classe 0 : Sujet exempt de gêne fonctionnelle veineuse (avec ou sans varices)
Classe 1 : Insuffisance veineuse chronique mineure. Présence de signes fonctionnels avec ou sans signes objectifs mineurs de stase (atteinte limitée en général aux veines superficielles)
Classe 2 : Insuffisance veineuse chronique modérée. Troubles trophiques francs sans ulcère ou sans antécédents d’ulcère
Classe 3 : Insuffisance veineuse chronique sévère. Troubles trophiques majeurs avec ulcères (atteinte fréquente associée des veines profondes)
Ainsi, une compression peut être indiquée dans un objectif de confort ou de prévention, ou de prise en charge de pathologies telles que l’ulcère de jambe veineux, les varices, en cas de maladies thromboemboliques, ou en postopératoire.
Un très grand choix de dispositifs : le choix du professionnel de santé, prescripteur ou pharmacien, est guidé par la pathologie et les particularités morphologiques du patient. Rappelons qu’en dehors des dispositifs de classe I ou II qui peuvent être conseillés à l’officine ou choisis directement par l’usager, les autres dispositifs font l’objet d’une ordonnance, qui précise le modèle, la classe, la qualité voire la marque, ainsi que la largeur et la longueur s’il s’agit de bandes. Au-delà des bandes utilisées principalement en post-opératoire ou en cas d’œdème ou d’ulcère, ainsi que chez les patients incapables d’enfiler des bas, la préférence des usagers ira vers les chaussettes, les collants et les bas. Aujourd’hui, les fabricants ont fait d’énormes progrès et ces dispositifs existent dans un large choix de matières, de coloris et de style qui allient l’efficacité à l’esthétique et au confort.
Chaussettes, bas ou collants ?
· Les chaussettes seront plus spécialement utilisées pour prendre en charge les troubles situés sous le genou. Les bas-jarrets sont en revanche contre-indiqués en cas de varice crurale.
· Les bas-cuisses, plutôt en cas de pathologie atteignant l’ensemble du membre inférieur.
· Les collants constituent une alternative aux bas-cuisses, mais seront privilégiés pendant les saisons plus froides.
· Les bas anti-thromboemboliques (ATE), blancs, à pied ouvert sont spécifiquement destinés à la prévention des risques thrombotiques chez les personnes alitées.
· Enfin, il existe également des » accessoires » (bandes et coussins de mousse de latex), destinés soit à renforcer la compression dans les zones creuses soit à protéger les zones ou une forte pression pourrait blesser.
Où se procurer la bonne compression ?
ØEn officine : les pharmaciens peuvent délivrer les dispositifs de compression, à condition de disposer dans la pharmacie d’un local adapté à l’orthopédie.
ØPar Internet : de plus en plus, les usagers, déjà au fait de la compression adaptée à leurs besoins, préfèrent renouveler leur compression sur Internet. Des sites très complets, comme mes-jambes.com, leur apportent en effet, une véritable vitrine médicale sérieuse et très complète, en liaison avec l’ensemble des laboratoires spécialisés.
ØLes prescripteurs de bas de compression (médecins généralistes, angiologues, gynécologues ou sages-femmes…) renvoient ainsi fréquemment leurs patients sur ce site, qui propose depuis 10 ans, à ses utilisateurs, plus de 20.000 références de bas médicaux de compression, déclinées en chaussettes, bas et collants, dans un large choix de tailles, de matières, de coloris et de caractéristiques. C’est l’assurance pour leurs patients de trouver compression à leur pied et de pouvoir renouveler le dispositif adapté. Enfin, ces sites offrent des conseils utiles aux patients et favorisent aussi l’observance grâce à leur choix large, leurs prix attractifs et un guide des tailles intelligent. Dernier point, la prise en charge possible par l’assurance maladie est possible dans les mêmes conditions qu’en pharmacie.
Auteur : Equipe de rédaction Santé log