©Flickr – mararie
Nous n’étions pas retournés à la Philharmonie depuis quelques temps et c’est avec plaisir que nous nous y sommes rendus hier pour le récital de Maria-João Pires dans un programme simple et efficace : la Sonate n°32 op.111 de Beethoven suivie par la Sonate en si bémol majeur D960 de Schubert.
Maria-João Pires est une pianiste d’origine portugaise, de nationalité brésilienne et qui vit en Suisse. Elle est célèbre pour ses interprétations de Mozart mais son talent va bien au-delà et sa douceur et sa concentration sont exemplaires. Dans un programme Beethoven/Schubert nous n’avions a priori aucun doute quant à la qualité du concert.
Et finalement ?
Une très grande sensibilité dans la Sonate de Beethoven. En un mot : impeccable. Maria-João Pires développe toutes les couleurs de cette pièce aux mille couleurs avec talent et brillance. Elle en dodeline de la tête lors des passages aux tonalités presque de jazz et propose une exécution d’une simplicité juste apparente qui souligne encore plus la beauté de la partition et le talent de la soliste.
Très applaudie dès l’entracte Maria-João Pires entame la seconde partie du concert déjà couronnée d’un premier succès. La Sonate de Schubert était elle aussi très réussie avec un bel équilibre entre la main gauche et la main droite surtout pendant un très beau premier mouvement (trop tôt) applaudi. Léger bémol sur le dernier mouvement mais ce qui n’enlève rien à la très belle beauté du concert.
Un petit rappel et puis s’en va. Nous on reviendra.
Notre dernier concert à la Philharmonie ? Souvenez-vous.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble