Quand on aime on ne résiste pas au Dictionnaire amoureux d'un auteur. En plus écrit sous la houlette de Dominique Fernandez ça ne se refuse pas.
Stendahl passa par Vilnius lors de la retraite de Russie
J'ai aimé le portrait de cet homme, rougeaud , court sur pattes, laid, un rien paralysé devant les femmes qui nous a donné des portraits de jeunes hommes fringands, beaux, et faisant pâmer les femmes ! Jolie revanche.
On suit Henri à la suite de l 'armée impériale, on est avec lui en Italie et en Russie, à l' opéra, dans les musées et les concerts, les salons et les bals.
J'ai aimé qu'il me tente fortement avec la Vie d'Henry Brulard que je n'ai pas lu contrairement à Keisha, une " autobiographie extraordinaire de liberté et d'insolence " un livre sans vanité ni prétention nous dit Fernandez contrairement à Chateaubriand et Flaubert, ces deux là il ne les aime pas beaucoup.
J'ai aimé l'accent que Fernandez met sur le style de l'auteur, sur son admiration pour des peintres ou des auteurs peu reconnus à l'époque mais qu'il défend parce qu'il les apprécie.
J'ai aimé l'explication qu'il donne devant la vie amoureuse catastrophique de son héros " Il avait sans doute la passion des conquêtes, des débuts, beaucoup moins celle des relations inscrites dans la durée. Et il était trop libre pour envisager de se marier. Il ne vécut en ménage que quinze jours dans sa vie. "
Ses manuscrits
Un dictionnaire pour les amateurs de Stendhal et ceux qui veulent faire mieux connaissance