J'entends les intellectuels américains et français se désespérer des réseaux sociaux. Hier, ils y voyaient le ferment du printemps des nations. Des révoltes qui feraient tomber les dictatures. Or ces réseaux ont été instrumentalisés par Trump et l'Etat Islamique. Et si l'intellectuel se trompait ?
Pourquoi l'argent des fonds de pension remplit-il les fonds d'investissement ? se demandait The Economist. C'est un très mauvais investissement. Réponse : les fonds d'investissement sont les seuls organismes financiers qui promettent des rendements élevés. L'intellectuel est un homme de parole. Alors, il croit que le pouvoir est dans la parole. Il pense gagner par la parole. Et quand ce n'est pas le cas, c'est forcément une question de parole. Et si ce qui portait au pouvoir un homme était, simplement, le besoin d'espoir ?
M.Obama a écrit "the audacity of hope" : tout un programme ?
(Et si c'était l'atout de M.Fillon : 35 ans d'effacement lui permettent de paraître comme neuf ?)