Supergirl // Saison 2. Episode 8. Medusa.
Je crois bien que l’épisode de la semaine dernière et « Medusa » montre les faiblesses et les forces de la série à coeur ouvert. Cet épisode a l’avantage d’être mieux concentré dans ce qu’il entreprend ce qui n’est pas plus mal quand on se souvient des problèmes de l’épisode précédent. J’aime bien la façon dont l’histoire évolue car cela change un peu mais pour autant l’épisode ne brille pas vraiment. « Medusa » aurait pu être brillant mais il se contente d’être correct et de s’achever sur une apparition qui ne peut pas laisser de mauvaise impression finale. En effet, le fait qu’il y ait un cross-over avec The Flash à venir me plaît et ne peut que séduire les téléspectateurs de Supergirl (et The Flash). C’est d’ailleurs l’une des promesses qui nous avait été faites lors du passage sur The CW, le fait que les cross-over allaient pouvoir être facilité. L’épisode nous offre aussi pas mal de scènes d’action sympathiques qui permettent de rythmer l’épisode et de ne jamais abandonner le téléspectateur qui s’attendait surement à ronfler. La série conserve aussi l’un de ses atouts : celui de pouvoir joindre les personnages et le cas de la semaine. Cette semaine la famille est au centre de la thématique de la semaine, ce qui colle parfaitement à un épisode de Thanksgiving. Mais cet épisode est loin de l’épisode de Thanksgiving de l’an dernier que j’avais trouvé relativement touchant.
Ici, l’épisode manque un peu. Cela ne veut pas dire que l’épisode est mauvais mais juste qu’il ne prend pas suffisamment en considération l’émotion qu’il peut diffuser au téléspectateur. L’histoire de ce virus alien n’aide pas vraiment, déshumanisant complètement la relation entre le téléspectateur et l’humanité de chacun des personnages. L’an dernier, Supergirl avait réussi à faire quelque chose avec la mère de Kara et Alex. Cette année les choses sont complètement différentes. La série créé une sorte de parallèle entre Kara et Lena. Les deux personnages ont des relations complexes avec leur famille, Kara la première. Lena a après tout une relation un peu moins compliquée avec les Luthor mais bon, ce n’est pas non plus étonnant. Les parents de Kara ne sont pas des super-vilains, mais pas des héros non plus. Elle apprend maintenant que son père est responsable de la création d’une arme biologique également. Le virus Medusa est pourtant une menace importante mais la série ne sait pas vraiment quoi en faire et c’est dommage. On se retrouve alors avec un épisode en demi-teinte. Finalement, je me demande vraiment ce que Supergirl compte faire avec Flash et surtout ce que la seconde partie de la saison va réellement raconter car ce qui nous est proposé depuis deux semaines ne me plaît guère.
Note : 5/10. En bref, je suis déçu de cette vision de Thanksgiving qui n’a rien à voir avec celui de l’an dernier.