Magazine Bourse

5 comportements à éviter en bourse

Publié le 30 novembre 2016 par Fabien Major @fabienmajor

Si vous vous demandez pourquoi vous échouez à répétition dans vos placements en titres boursiers ou en fonds, portez attention à la liste qui suit. Vous y trouverez assurément un ou plusieurs comportements qui caractérisent vos agissements. Les investisseurs qui perdent le plus d’argent avec leurs comptes de placements, REER, CELI et autres fonds de pension sont ceux qui répètent les mêmes erreurs en blâmant le marché, le gouvernement, les professionnels de la finance, les institutions… mais rarement eux-mêmes.

Les chauvins. Cette attitude perdante n’est pas propre au Québec. On observe les chauvins de l’investissement en France, en Angleterre, aux États-Unis… et au Canada. On a toujours tendance à concentrer ses actifs de manière régionale ou vers les compagnies et institutions qui nous entourent. Pourtant, la globalité des marchés est le thème économique dominant depuis plus de 30 ans. Si vous souhaitez vous enrichir, pensez INTERNATIONAL.

Les Tits-Joe connaissants.  On ne joue pas au plus fin avec les marchés. Malgré votre emploi à temps plein (hors de la finance et l’économie), vous considérez que la consultation régulière de forums de traders, de pages Facebook de pseudogourous et la lecture assidue du Journal Les Affaires vous ont permis de vous voir comme un expert? Hum. Soyons sérieux. Les marchés financiers sont d’une grande complexité. La performance des grands gestionnaires institutionnels de fonds communs et de pensions est le résultat de décennies d’expériences, de formations pointues, d’intuition développée et d’esprit de synthèse aiguisée par des dizaines de milliers d’heures d’essais et d’erreurs.  Peut-être avez-vous déjà fait une couple de bons coups. C’est bien. Maintenant, il faut répéter les résultats chaque année. Là, c’est moins évident.

Les suiveux. Suivre la foule est un comportement qui vous assurera de toujours payer trop cher. Le suiveux en bourse, arrive toujours après que la tendance émergente aura donné sa grosse poussée de rendement. Le même phénomène de superstition s’observe avec la loterie. Les moutons vont se « garrocher » au dépanneur qui a vendu le billet gagnant… de la semaine précédente. Dans un troupeau boursier, on trouve des millions de personnes qui ne font qu’imiter leurs voisins. Ils vendent et achètent sans analyse au pire moment. Les grands titres des journaux les poussent à vendre et à acheter les actions de pacotille des compagnies qui font les manchettes et laissent les perles, rubis et diamants traînés hors des sentiers. À la portée des investisseurs rusés et expérimentés.

L’allergie aux pertes. On ne le répétera jamais assez : Si votre portefeuille est diversifié, les baisses de valeur ne seront que temporaires. On ne perd réellement que lorsqu’on vend. Les réactions trop émotives sont très mauvaises conseillères. Le monde de l’investissement est constamment en mouvement. Tout bouge et tout le temps. Comme la surface de la mer, un portefeuille ne peut demeurer fixe et plat. Il y aura des creux, des vagues, de la houle et parfois des tsunamis. C’est pour ça qu’il vous faut un plan de navigation et une solide connaissance de cet océan de données financières. Si vous ne vous sentez pas assez expérimenté, alors confiez la barre de vos placements à quelqu’un qui possèdent les instruments et le navire adéquat pour vous amener à bon port.

Le simpliste. Ce n’est pas parce qu’un titre vaut moins de 2$ que c’est une aubaine. Ce n’est pas non plus parce qu’un autre se vend à 650$ qu’il est cher. Le simpliste n’a aucune idée des données fondamentales contenues dans les états financiers des compagnies pour justifier ses achats. Il ignore ce qui se passe dans les conseils d’administration ou dans les notes afférentes. Par exemple, il est tenté par BlackBerry parce que l’action a reculé sous les 10$ et que « tout ce qui baisse va remonter ». Les cours boursiers n’en n’ont que faire de l’espoir. Il arrive que ce qui a chuté reste au plancher pendant des années, voire des décennies. Pensez à Nortel, Eaton, Pages Jaunes, BreX, BlockBuster, Bear Stern, Polaroid, Palm… etc.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Fabien Major 12992 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte