Ce film est mielleux, disons-le. Beaucoup de bons sentiments, un peu de démagogie, oui, c’est vrai. Il y a tout ça dans ce long-métrage.
Et pourtant, on passe un très bon moment, on se laisse porter par l’histoire qui tient sur une feuille de papier toilette mais qui envoûte et qui dit vrai.
Selma a 95 ans, la sagesse des anciens qui donne envie de vieillir de cette façon.
Nathalie, Christophe et Joëlle, eux, sont plutôt en milieu de vie, un peu paumés, en crise quoi.
Le temps d’un été, ils vont tous se retrouver dans une grande maison de vacances, confrontés les uns aux autres, aux agacements, à l’amitié, aux questionnements.
Selma, pas encore morte, fera tout pour leur ouvrir les yeux sur l’essentiel de la vie.
Un film qui met du baume au cœur et qui est plein d’une tendresse qui est parfois indispensable. On y sent l’odeur de l’été qui réconforte, le soleil sur sa peau, les vibrations de l’amitié et les secousses de l’existence.
Gisèle Casadesus qui interprète Selma y est sublime, rayonnante. C’est surement elle qui illumine ce film d’ailleurs.
A voir en famille ou seul, peu importe, l’essentiel est que vous soyez touché, même un peu.
Sous le figuier, Anne-Marie Etienne avec Gisèle Casadesus, Anne Consigny, Jonathan Zaccai, Marie Kremer, 2011.