Au cours des années 1840-1850, le tout jeune journaliste Charles Baudelaire court les salons parisiens, arpente les allées de l’Exposition Universelle et tente de se faire connaître comme critique d’art. Il défend la peinture romantique de l’époque, avec de grandes figures telles que Delacroix, Ingres, Corot, Rousseau ou Chassériau, face aux chantres de l’académisme.
Cent-cinquante ans après la disparition de l’incontournable poète, le Musée de la vie romantique consacre une exposition aux passions (et désaveux) esthétiques de ce dernier. Le visiteur découvre un étonnant dialogue entre les textes critiques de Baudelaire et les œuvres d’art qu’ils commentent. En présence d’une centaine de peintures, sculptures, estampes et photographies évoquées par Baudelaire, le spectateur est invité à confronter son propre regard à la sensibilité artistique de l’auteur des Fleurs du mal et à comprendre comment s’est forgée la définition de « la beauté moderne ».
Photos © FG / Roughdreams.fr
L’Oeil de Baudelaire
Jusqu’au 29 janvier 2017
au Musée de la Vie Romantique
Hôtel Scheffer-Renan
16, rue Chaptal 75009 Paris