Hello mes seriesaddict,
Ah le mercredi, ma journée préférée car je passe en revue une nouvelle série que j’ai regardé rien que pour vous. Je sais, je sais, je suis un amour😉.
Alors aujourd’hui, de quoi je vais vous parler ? Un nouveau remake ? Noooooonnn !!! Stop au massacre.
Quoique là il s’agit aussi d’une adaptation mais pas d’une vielle série que l’on aimait plus que tout, mais d’un film Mondwest (Westworld) écrit et réalisé par Michael Crichton en 1973. Il s’agit de Westworld.
Westworld est un parc d’attractions futuriste recréant l’univers de l’Ouest américain (Far West) du XIXe siècle. Il est peuplé d’androïdes, appelés « hôtes » (hosts), réinitialisés à la fin de chaque boucle narrative. Les visiteurs, appelés « nouveaux venus » (newcomers), peuvent y faire ce qu’ils veulent sans aucune conséquence. Mais à la suite d’une mise à jour du programme des androïdes, les dirigeants du parc devront faire face à plusieurs bugs dans leur comportement.
« James West n’est pas au casting ? »
Hélas non ! On a viré le gars au costard bleu ! Quelle tristesse ! Bon, je ne suis pas convaincue qu’il arriverait à tirer aussi vite que son ombre de nos jours ! Paix à son âme !
Cette série es enfin une série que vous conseille vivement de ….REGARDER ! Oui cette fois-ci, inutile de vous noyer dans une baignoire de mojito mais servez le dans un verre (ou alors un bon tord boyaux) et regardez cette série.
Elle mélange le passé, le présent et le futur. Les humains ont crée mis Mickey au chômage et on créé un nouveau parc d’attraction : Westworld.
« Bienvenu dans le monde des cowboys, des saloons, des prostitués, des shérifs, des bandits de grands chemins, des premières lignes de chemin de fer et des indiens »
Les visiteurs peuvent donc se balader dans les salons, tuer qui ils veulent,poursuivre les indiens, braquer une banque et même violer. On voit rarement les visiteurs aller à Westworld pour faire une pique-nique. Ils vont donc rencontrer les hôtes qui ne sont pas humains mais des androïdes qui vont donc jouer tous les scénarios possibles et inimaginables.
Mais Dr Robert Ford, créateur et directeur du parc Westworld, interprété par Anthony Hopkins, essaye de rendre ces androïdes plus le humain possible en leur programmant des émotions, des sentiments. Sauf que vous l’avez compris, le réel et le virtuel vont se mélanger et les androïdes vont changer de comportement. Ils vont être infectés par le virus « les rêveries » (c’est joli comme nom , vous trouvez pas?). Certains robots vont commencer à comprendre que leurs rêves sont des scénarios qu’ils ont vécu, vont commencer à ressentir des chose et donc à s’humaniser. Mais leur passé, entassement de vies brutalement interrompues – un même humanoïde est reprogrammé plusieurs fois, pour tenir différents rôles en fonction de l’inspiration du scénariste du parc – est rarement rose. Quelle nature va ressurgir une fois la machine libérée ? Peut-elle se reprogrammer d’elle même et se retourner contre son créateur qui se prend pour Dieu ? Dieu va rencontrer le Diable.
Il n’y a pas que les robots qui vont se réveiller mais il y a aussi les humains. Ces derniers s’interrogent également sur le sens de leur existence, à commencer par Bernard Lowe (Jeffrey Wright), ingénieur en chef au passé douloureux, qui trouve un réconfort dans sa relation avec les robots.
Cette série a un enjeu aussi efficace que profond. On se pose des tas de questions et elles ouvrent à de multiples théories, comme pour Lost: que va-t-il se passer dans les limites de Westworld, qui va vivre, survivre, dérailler, chercher à fuir, à abattre ou à protéger les humanoïdes ? Et, sur un plan plus humain, philosophique et spirituel : qui sont les personnages, d’où viennent-ils, où vont-ils, en quoi et qui croient-ils ?
Cette série est un retour aux superbes décors du Far West avec un mélange d’effets spéciaux : comme ce piano mécanique qui joue des tubes modernes (Black Hole Sun de Soundgarden, No Surprises de Radiohead…) en mode western. Ah oui, je ne vous ai pas dit, la bande son est juste à tomber par terre. Le générique est excellent !
Niveau scénario : là, je dis « chapeau ». Cela faisait un bail que je n’avais pas ressenti une telle maîtrise ! Tout est juste et mêle habilement action, romance, science-fiction et mystère, avec suffisamment de tensions pour capter notre curiosité au-delà de ses enjeux centraux – à commencer par la quête étrange d’un « invité » sans pitié (Ed Harris), qui semble vouloir dépasser les limites du jeu…Bon, le truc qui manque c’est l’humour. On ne peut pas dire que l’on se marre beaucoup dans ce parc d’attraction…Pourtant quand on va chez Mickey..Bref, je m’égare !
Vous avez remarqué qui j’ai cité des pointures niveau casting ! Et oui, c’est la puissance aussi de cette série. Ed Harris est à tomber dans ce visiteur qui dégomme tout à tout va. Anthony Hopkins me fait penser à Richard Attenborough qui interprète John Hammond dans Jurrasic Park. On y croise aussi Evan Rachel Wood ainsi que d’autres que l’on a déjà vu dans d’autres séries.
Il faut savoir que c’est le plus gros budget pour la chaine HBO depuis Games Of Thrones. La série est diffusée en version originale sous-titrée en français à partir du 3 octobre 2016 en France sur OCS City, en Belgique sur Be 1 et en Suisse sur RTS Un. Elle reste inédite en VF dans les pays francophones. Mais ne la regardez pas en VF svp !!! VOus savez à quel point cela gâche tout ! Préférez le VO c’est tellement mieux !
En novembre 2016, au vu des très bonnes audiences et des excellentes critiques, HBO commande officiellement une seconde saison de dix épisodes. Cependant, la diffusion ne devrait être programmée que courant 2018 à cause de la taille du projet.
Sachez qu’en regardant cette série, vous allez rentrer dans cette folie de « la théorie ». Vous aussi vous allez devenir accro au Westworld !
Celle-ci, on ne zappe , ON REGARDE !!! Paroles de tordue !
Pour le plaisir du mooooooovvveeeeee !