Jane the Virgin // Saison 3. Episode 7. Chapter Fifty-One.
Quand il n’y a rien à redire sur un épisode de Jane the Virgin, c’est qu’il n’y a vraiment rien à redire. Cet épisode est le dernier de l’année avant de retrouver la série pour la seconde partie de la saison l’année prochaine. C’est presque ce qu’il y a de plus décevant dans cet épisode qui enchaine les sans fautes. L’épisode avance de façon fluide et surtout rythmée avec son lot de moments de suspense qui nous plonge dans une vraie telenovela en bonne et due forme. Jane se retrouve confrontée à sa foi catholique qui reste un élément important du personnage depuis le début de la série. Après tout, si elle a choisi de rester vierge jusqu’au mariage c’est aussi car elle croit en les préceptes de sa religion. Rafael se souvient de choses de son passé qui pourraient aider la police à retrouver sa mère et l’arrêter dans ses activités criminelles. Cet épisode donne tout simplement l’impression de plonger un brin dans Vertigo d’Alfred Hitchcock et je trouve que l’inspiration colle parfaitement à l’univers de Jane the Virgin. Tous les personnages servent le récit du mieux qu’ils peuvent ce qui ne laisse littéralement aucun répit au téléspectateur. Du début à la fin la série nous en met plein la figure. Et c’est aussi pour ça que j’aime bien cette série. L’épisode a beau tomber par moment dans l’absurdité de son récit mais c’est toujours fait de façon malicieuse.
Rien n’est laissé au hasard cette semaine et tout ce qui est à l’écran sert réellement au téléspectateur pour nous préparer petit à petit au cliffangher final. L’intrigue autour de Rafael permet de rassembler tout le monde et d’oublier les sempiternelles histoires romancées qui pourrissent par moment un peu la pomme qu’est Jane the Virgin. Ce n’est pas que je n’aime pas le triangle amoureux principal mais je suis persuadé qu’il pourrait être beaucoup mieux alors c’est bien pour cela qu’il manque un je ne sais trop quoi là dedans. Catalina est un vrai atout dans cette saison. Son introduction a permis de bousculer un peu les choses et surtout de rassembler les histoires du Marbella. Je pense que Jane the Virgin avait besoin de ça et la qualité parfois un peu discutable de l’épisode précédent aide à comprendre que Jane the Virgin a besoin de tout cela pour avancer. Le narrateur continue de jouer un rôle très important dans la dynamique que la série nous propose. C’est pour cela là aussi que j’apprécie la série dans ce qu’elle entreprend. Je me demande bien ce que la seconde partie de la saison va pouvoir raconter mais pour le moment il y a de belles perspectives. De plus, le cliffangher de fin ici laisse imaginer quelque chose de toujours plus fou et plus fun. En espérant ne pas être déçu.
Note : 10/10. En bref, le parfait kit pour une fin de mi saison réussie…