Anne-Brigitte Renaud, auteure & éditrice
Dimanche fut une excellente journée pour Marsi et moi. Il en faut de ces jours vécus comme des encouragements évidents, qui nous disent à voix haute que nous sommes sur la bonne voie.Michèle Plomer, auteure & éditrice
C’est la littérature qui a remercié les artistes que nous sommes, par l’intermédiaire de deux éditrices et auteures : Michèle Plomer et Anne-Brigitte Renaud. Je vous explique comme cela s’est passé.Ces deux femmes ont décidé l’an passé de se lancer dans la grande aventure de l’édition, mettre en livres des œuvres qui se démarquent aux Éditions qu’elles ont nommées « Chauve-Souris ». Comme on n’est jamais mieux servis que par soi-même, elles ont commencé par une œuvre de leur cru « Sueurs froides » et suivait cette année le premier titre d’une jeune auteure estrienne du nom d’Annie Lagrandeur.
Annie Lagrandeur - Auteure
Hier, c’était donc son lancement à la Maison bleue près du Parc Howard à Sherbrooke. L’Association des auteures et auteurs de L’Estrie niche dans ce bâtiment et c’est eux que l’on doit remercier pour cette superbe idée d’organiser des lancements brunchs à 11 h 00 les dimanches (relâche l’hiver). Mais ce n’est pas tout. En plus d’offrir les lieux, trois grandes pièces, on demande aux organisateurs de l’évènement d’inviter un artiste. C’est là que Marsi entre en scène puisqu’il a été l’invité de ces dames.Nous avons naturellement assisté au lancement de « La charmeuse de vent », un premier roman né après un séjour en Chine et au Japon. « Annie Lagrandeur explore l’âme d’un jeune Québécois amoureux d’une Chinoise aussi difficile à saisir que le vent ». On remettait avec chaque exemplaire une plume… À la lecture, nous découvrirons probablement le sens de ce geste.
Marsi entouré de son ours et son orignal
Voici un porc-épic marsien !
Pour Marsi, cinq chevalets étaient installés dans la pièce d’entrée où cinq tableaux animaliers jetaient leur énergie paisible. C’est que depuis un an, mon bédéiste préféré se plait à faire naître des animaux à la plume, où les infimes détails côtoient des masses pleines. Comme je lui dis souvent, je crois bien qu’il a trouvé sa ligne ! Se crée un contact entre l’œuvre et celui qui la regarde car vous êtes plusieurs à adopter ces bêtes stylisées. Hier, la magie a opéré puisque quatre œuvres se sont vendues, voilà pourquoi je parle d’une journée de récolte pour nous.Les yeux fermés sur leur monde intérieur.
Un perroquet - Un boa
Ça faisait bien du monde heureux hier.