Je me suis pas mal posée la question; savoir si j’écrirai un petit article sur ce livre tant critiqué ici et là, sur les blogs, dans les médias et dont on a tant et tant entendu parler.
Bon, je me lance parce que ce livre- même si ce n’est pas LE livre inoubliable de 2016- m’a marquée et m’a fait penser à un autre livre que j’ai beaucoup apprécié cette année.
Pourtant, le pitch est assez banal: un homme, une femme, une histoire d’amour, un enfant et une maladie psychique. On secoue et on en sort pas mal d’émotions, de gêne et de questionnements.
Nous, lecteurs, sommes pris au piège de cette grande toile qui interroge le quotidien et qui nous permet de nous identifier ou au contraire de nous éloigner des situations proposées.
Bon, avouons-le, je me suis beaucoup reconnue en cet enfant face à un parent défaillant. Pas de pathos pourtant, j’ai constaté de loin que la vie peut malmener mais permettre aussi (et tant mieux ! ) la résilience.
J’ai été embarquée dans les descriptions de lieux, de personnages aux traits ordinaires et à l’air aimable qui nous attachent.
C’est un texte simple, facile à lire et qui fait beaucoup penser à Dysfonctionnelle d’Axl Cendres. A l’instar de ce texte pour ados, En attendant Bojangles est une ode à la vie, à la différence et à l’acceptation d’une famille parfois « a-normale ».
On y passe un bon moment de lecture, à lire dès 16 ans.