On ne sort plus des ascenseurs. Jamais.
On ne sort plus des haut-parleurs.
Il y a. Toujours. Un moteur.
Cliquetis de souris.
Brouhaha. La ville. Les sirènes.
Les gyrophares.
Le halo orange dans le brouillard.
Au bout des traces, à la fin de la neige, là où le chemin s’arrête au bord de la vie du monde, les ampoules électriques barrent encore le front des étoiles et un crissement de pneus déchire la soie du vent.
Il faudrait éteindre la lumière.
Couper le son.
Retrouver la nuit, plus jamais noire.
Le silence, plus jamais blanc.