Aux pronoms personnels : au singulier comme au pluriel. Avec un je qui joue un jeu et un nous qui nous met en joue !
Ne regardons pas ce qu'il y a en-dessous mais ce qu'il y a au-dessus... et au-delà.
Ne nous fions pas aux belles apparences, notre être n'y est pas.
Méfions nous de l'eau qui dort alors qu'elle ne dort pas... mais cherche à nous endormir, ou à nous engourdir.
Ne nous fions pas aux beaux discours qui nous font la cour en faisant appel à notre concours.
Discours qui nous ont toujours joué de sales tours et qui nous nous font faire la guerre, plutôt que l'amour.
Je m'en vais vous décrire leurs contours :
- Ne nous fions pas au discours pathétique qui cerne notre souffrance et nous berne en nous promettant d'y mettre un terme.
- Ne nous fions pas au discours dramatique qui nous indique que notre moral sera toujours en berne tant que nous ne prendrons pas ses vessies pour des lanternes.
- Ne nous fions pas au discours tragique qui assimile son dessein à notre destin et nous gouverne avec le moins clair et le plus terne.
Ne nous fions pas aux paroles salvatrices. Il n'y en a pas.
Le Salut, ce n'est ni UN POUR TOUS, ni TOUS POUR UN.
Mais UN PLUS UN avec l'infini comme seul dénominateur commun.
Car il n'y a pas de politique sans éthique, ni de morale sans mystique.