Celui qui a parcouru les profondeurs abyssales de l’amour,
Tour à tour dévoré par la soif
Ou s’abreuvant à la source,
Traverse sans dommage l’aridité
Ou les riches floraisons.
L’écoulement des saisons
Ne le touche point.
Au fond du gouffre de l’absence
Comme sur les cimes de l’union,
Son cœur reste serein
Et tel qu’en lui-même.
Chant XIV, 13
Hadewijch d'Anvers
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