⭐ Born to be on air, de Hiroaki Samura
Nombre de pages : 192 pages.Éditeur : PikaDate de sortie : 19 octobre 2016Collection : Pika Seinen Langue : FrançaisISBN-10 : 2811631038ISBN-13 : 978-2811631031Prix Éditeur : 8,05 eurosDisponible sur Liseuse : Non Son résumé :
Sapporo, Hokkaidô. Dans un bar, Minare Koda peste contre son ex-copain auprès d’un journaliste radio qu’elle vient tout juste de rencontrer. Le lendemain, quelle n’est pas sa surprise d’entendre sa voix enregistrée et diffusée à la radio ! Folle de rage, elle fonce à la station, mais sur place, les paroles enjôleuses du directeur d’antenne l’incitent à improviser une diatribe sur sa philosophie amoureuse. Invitée à entrer dans le monde de la radio par un tour du destin et dotée d’un caractère bien trempé, Minare va voir sa vie violemment bouleversée…
Mon avis :
Le monde de la radio… Lorsque j’étais adolescence, je passais des heures à écouter différentes émissions. Et particulièrement les « libres-antennes » que mes amis et moi suivons avec discrétion le soir pour partager ensuite nos avis, le lendemain, dans la cour du lycée. J’étais tellement fascinée par ce média que je rêvais d’y travailler… Et je l’ai fait durant ma terminale. C’est donc avec tous ces souvenirs en tête que j’ai voulu découvrir le manga de Hiroaki Samura.
Minare Koda vient de se faire larguer par son petit ami et décide qu’au lieu de laisser sa peine l’émerger, autant noyer celle-ci au fond d’un verre. Mais voilà, il semble qu’elle ait fait bien plus que ça. A sa grande consternation, alors qu’elle est en plein service au restaurant où elle travaille, elle entend sa voix à la radio. C’est bien elle, rageant contre son petit ami et les relations amoureuses, en général. Quelqu’un l’avait enregistré à son insu. Sans réfléchir, elle se rend à la station radio pour avoir des explications. Et à l’instant où Minare est prête à faire éclater sa colère , le directeur lui propose alors de venir travailler pour lui. De cette rencontre inattendue, la vie de Minare va prendre un nouveau tournant.
Sans détour, j’ai aimé ce premier tome. Vraiment ! Tout d’abord pour son contexte qui nous projette dans le Japon d’aujourd’hui. On le ressent à travers les plats locaux cités, l’utilisation des réseaux sociaux au niveau personnel et au travail, les festivals, etc… Cela donne une touche de réalité à l’histoire de Minare.
Puis, l’auteur nous propose un thème qui est rarement mis en avant dans les manga, la radio. Bien que dans ce tome, on ne voit que quelques éléments, on a déjà un aperçu de la gestion et la préparation d’une émission.
Ce tome fourmille de détails, a une grande diversité de personnages et un récit teinté d’une touche d’humour. J’ai passé un agréablement moment à le lire.
Mais ce qui m’a surtout plu, c’est son héroïne, Minare. Fini le shojo et bienvenue au Josei ! Pour ce type de manga, nous avons un personnage féminin plongé dans la vie active et qui se démène tant bien que mal dans son quotidien. Et ici, pas de relation amoureuse idéalisée avec « le beau garçon plein de mystère et si tendre ». Bye le prince charmant ! En plus d’incarner cela, Minare est une jeune femme qui n’a pas sa langue dans sa poche, qui a beaucoup d’humour et qui sait s’imposer. Elle a un peu de mal côté financier et quelque fois, son manque de confiance resurgit. Alors se dévoile à nous, une Minare plus fragile qui se pose des questions sur son avenir… Bref, un personnage complexe et travaillé, bien loin de l’image de la femme japonaise timide . Et cela fait du bien !
Pour conclure « Born to be on air » est une série qui s’annonce très prometteuse et que je vous invite vivement à suivre ! D’un graphisme riche et agréable et abordant un thème inédit, ce premier tome nous offre une vue sur la société japonaise d’aujourd’hui.
⭐ Born to be on air, de Hiroaki Samura
Nombre de pages : 192 pages.Éditeur : PikaDate de sortie : 19 octobre 2016Collection : Pika Seinen Langue : FrançaisISBN-10 : 2811631038ISBN-13 : 978-2811631031Prix Éditeur : 8,05 eurosDisponible sur Liseuse : Non Son résumé :
Sapporo, Hokkaidô. Dans un bar, Minare Koda peste contre son ex-copain auprès d’un journaliste radio qu’elle vient tout juste de rencontrer. Le lendemain, quelle n’est pas sa surprise d’entendre sa voix enregistrée et diffusée à la radio ! Folle de rage, elle fonce à la station, mais sur place, les paroles enjôleuses du directeur d’antenne l’incitent à improviser une diatribe sur sa philosophie amoureuse. Invitée à entrer dans le monde de la radio par un tour du destin et dotée d’un caractère bien trempé, Minare va voir sa vie violemment bouleversée…
Mon avis :
Le monde de la radio… Lorsque j’étais adolescence, je passais des heures à écouter différentes émissions. Et particulièrement les « libres-antennes » que mes amis et moi suivons avec discrétion le soir pour partager ensuite nos avis, le lendemain, dans la cour du lycée. J’étais tellement fascinée par ce média que je rêvais d’y travailler… Et je l’ai fait durant ma terminale. C’est donc avec tous ces souvenirs en tête que j’ai voulu découvrir le manga de Hiroaki Samura.
Minare Koda vient de se faire larguer par son petit ami et décide qu’au lieu de laisser sa peine l’émerger, autant noyer celle-ci au fond d’un verre. Mais voilà, il semble qu’elle ait fait bien plus que ça. A sa grande consternation, alors qu’elle est en plein service au restaurant où elle travaille, elle entend sa voix à la radio. C’est bien elle, rageant contre son petit ami et les relations amoureuses, en général. Quelqu’un l’avait enregistré à son insu. Sans réfléchir, elle se rend à la station radio pour avoir des explications. Et à l’instant où Minare est prête à faire éclater sa colère , le directeur lui propose alors de venir travailler pour lui. De cette rencontre inattendue, la vie de Minare va prendre un nouveau tournant.
Sans détour, j’ai aimé ce premier tome. Vraiment ! Tout d’abord pour son contexte qui nous projette dans le Japon d’aujourd’hui. On le ressent à travers les plats locaux cités, l’utilisation des réseaux sociaux au niveau personnel et au travail, les festivals, etc… Cela donne une touche de réalité à l’histoire de Minare.
Puis, l’auteur nous propose un thème qui est rarement mis en avant dans les manga, la radio. Bien que dans ce tome, on ne voit que quelques éléments, on a déjà un aperçu de la gestion et la préparation d’une émission.
Ce tome fourmille de détails, a une grande diversité de personnages et un récit teinté d’une touche d’humour. J’ai passé un agréablement moment à le lire.
Mais ce qui m’a surtout plu, c’est son héroïne, Minare. Fini le shojo et bienvenue au Josei ! Pour ce type de manga, nous avons un personnage féminin plongé dans la vie active et qui se démène tant bien que mal dans son quotidien. Et ici, pas de relation amoureuse idéalisée avec « le beau garçon plein de mystère et si tendre ». Bye le prince charmant ! En plus d’incarner cela, Minare est une jeune femme qui n’a pas sa langue dans sa poche, qui a beaucoup d’humour et qui sait s’imposer. Elle a un peu de mal côté financier et quelque fois, son manque de confiance resurgit. Alors se dévoile à nous, une Minare plus fragile qui se pose des questions sur son avenir… Bref, un personnage complexe et travaillé, bien loin de l’image de la femme japonaise timide . Et cela fait du bien !
Pour conclure « Born to be on air » est une série qui s’annonce très prometteuse et que je vous invite vivement à suivre ! D’un graphisme riche et agréable et abordant un thème inédit, ce premier tome nous offre une vue sur la société japonaise d’aujourd’hui.