Lune, qu’elle était tendre la lune
quand il puisait l’eau dans son bassin,
et lui faisait ses adieux en partant.
Qu’il est tendre le lit, la couche, le drap
quand s’emmêlaient nos membres
dans une étreinte longue, que nous supplions l’ange de la veillée
de marcher sur son pont
de ralentir sa marche.
Qu’elles étaient tendres les étoiles - Elles chantaient
chaque fois que le soir nous réunissait
vêtus de nous-mêmes.
Adonis
Partager cet article
Repost 0 &version;Vous aimerez aussi :
Le nuage Le nuage Pourtant je m’élève L'intelligencePoètes D'aujourd'hui
« Article précédent