A l'issue de la primaire de la droite et du centre (où était le centre ?), François Fillon, le catho de la Sarthe, a largement pris les deux vents (je rappelle : de la droite ET DU CENTRE) avec 44,1% des suffrages exprimés.
Une victoire inattendue qui remet en cause, une fois de plus, les sondeurs désormais habitués aux sons d'heurts eu égard aux réprimandes qu'on leur assène quant à leur incompétence !
- Mais enfin, lance en guise d'excuse Brice Teinturier de l'IFOP, comment imaginer un tel retournement ! On voyait bien que Fillon remontait dans les sondages, mais à ce point ? Le vote est très volatil !
Allons Brice, sous ce regard éteint, tu riais ! Tu sais trop bien qu'on te pardonnera et que les sondages auront toujours le vent en poupe chez les politiciens.
Mais "Volatil", oui, c'est bien le mot pour un Bruno Lemaire qui croyait incarner le renouveau, la jeunesse, et qui s'est fait plumer, pauvre petit coq de basse cour (très basse la cour) par pluvieux et salle des gouttes !
Plumé aussi notre petit Nicolas national ! Avec un score de 20,6 % il est loin derrière Alain Juppé (28,5%) et termine avec une médaille de bronze qu'il n'a plus qu'à faire couler en ce moment dit "arrêt". Oui, Sarkozy semble avoir appuyé sur le bouton "arrêt" pour se retirer en sa chaumière, auprès de Carla en attendant des jours tumultueux auprès d'une gente dame détentrice d'une balance.
Mais enfin, avec Sarkozy on n'est jamais sûr de rien ! N'est-ce pas ?
Voilà donc un second tour qui nous promet une jolie joute entre Fillon, l'ancien "collaborateur" du petit nerveux et Juppé, le meilleur d'entre eux (selon Chirac).
Les premières flèches sont déjà tombées par meeting interposés.
A Toulouse, devant un parterre de cons vaincus, Juppé aborde les (ha, bordelais !) failles des propositions de Fillon : démantèlement du service public trop brutal donc infaisable, flou sur la position du Sarthois quant à l'avortement...
A Lyon, le même soir (mardi 22 novembre 2016), l'homme aux gros sourcils a répliqué aussitôt !
- J'entends Alain dire que la réduction de 8% des emplois publics en 5 ans serait impossible et le retour des 39 heures pour les fonctionnaires trop brutal. Si on ne peut rien faire pour éviter la faillite alors mieux vaut rester chez soi, a rétorqué le père François en demandant aux sourds s'ils avaient entendus (hauts sourcils avaient tant tendu !)
Et oui, le coût du Père François c'est "la faillite". Un bon vieux concept qu'il nous ressort depuis septembre 2007 !
Aux galeries "La faillite" notre brave François a, plus que 24 heures dûment, participé en tant que premier ministre de 2007 à 2012 !
Il faudrait ne pas l'oublier !