Après la mise au point effectuée auprès des média par le président de la Fédération française de l’assurance (FFSA) Bernard Spitz, c’est au tour des directions de la MNRA et de la MUTAC d’intervenir pour nuancer ces investigations jugées pour le moins vagues.
Objectif principal : démentir les accusations de cotisations à perte et de dysfonctionnement dans la réversion du capital, en soulignant l’adaptabilité des produits à la réalité du marché et de la vie économique.
La réaction de la MNRA
Ainsi Marie-Jeanne Amata, directrice générale de la Mutuelle des Artisans et du Commerce de Proximité (MNRA), a-t-elle souligné que l’analyse du magazine porte sur les contrats capital obsèques… ignorant ainsi toute la partie des contrats en prestations, justement élaborés pour décider des funérailles en amont et d’en anticiper la prise en charge.
La MNRA insiste par ailleurs sur le choix de son partenaire le Choix Funéraire dont les 700 agences sont réparties aux quatre coins de l’Hexagone d’où un maximum de proximité et d’efficacité. Ce groupe s’est du reste engagé à couvrir l’écart éventuel entre le prix des prestations funéraires et les sommes contractées : ainsi tout est prévu afin que les familles n’aient rien à débourser.
« La réalisation des prestations a été confiée au Choix Funéraire, un opérateur qui regroupe 700 entreprises funéraires indépendantes, sur l’ensemble du territoire. J’insiste sur un point très important : c’est le Choix Funéraire qui prend à sa charge les écarts éventuels constatés entre le coût réel des prestations et les sommes versées par les souscripteurs au titre du contrat. Cette formule en prestations offre ainsi une totale sécurité aux proches du défunt, qui sont certains de ne pas à avoir à régler des dépenses supplémentaires, dans un moment déjà très difficile pour eux ».
La MUTAC enfonce le clou
Autre experte dans le domaine des obsèques, la MUTAC enfonce le clou dans le sillage de la MNRA, insistant sur le fait que tout est mis en œuvre pour que les proches n’aient rien à payer en sus des cotisations réglées par le contractant.
« Pour recevoir le capital obsèques, les seules pièces justificatives exigées par Mutac sont : la facture et l’acte de décès. Les autres pièces justificatives demandées sont exigées par l’administration fiscale pour que le bénéficiaire bénéficie de l’exonération des droits de succession. 84% des factures sont payées le jour même, les autres sous 48h au plus tard ». Insiste Mutac dans un communiqué.
Ils n’ont par exemple pas à avancer l’argent de la cérémonie puisqu’un système de tiers payant a été institué pour ce faire. Ce qui reste de la somme est bien évidemment destiné aux personnes désignées comme bénéficiaires. Ce capital a évolué avec le temps et le coût de la vie et des prestations funéraires.
« En tant que mutuelle, nous n’avons pas d’actionnaires à rémunérer », explique Mutac
Pour l’année 2015 il a été augmenté de 2,4% afin de s’adapter aux tarifs des opérateurs funèbres ; à titre de comparaison, le livret A lui a plafonné à 0,75%. Pour obtenir ces sommes, les proches n’ont à produire que l’acte de décès et la facture des obsèques, … contrairement aux administrations qui sont beaucoup plus exigeantes et tatillonnes.
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