Ivanka Trump, la fille de Donald, le 45ème Président des USA, s’apprêterait à être nommée ambassadrice des Etats-Unis au Japon. Ce serait l’occasion de quitter son pays et son père pour échapper aux quolibets.
Le 13 novembre dernier, le nouveau président donnait sa première interview à une chaîne de télévision depuis son élection. C’était à l’émission "60 minutes" sur CBS News. Comme d’habitude, il était entouré de toute sa famille, à commencer par Ivanka Trump. Celle-ci arborait un bracelet de sa propre marque, Ivanka Trump Fine Jewelry et sur lequel le cameraman de CBS n’a cessé de focaliser !
Le hic le voici : le lendemain, un email publicitaire portant l’objet "Alerte Mode Ivanka Trump – 60 Minutes" a été envoyé à de nombreux journalistes de mode américains dont ceux du New York Times et du magazine Vogue.
Le bracelet d’une valeur de 9300 € n’aura donc pas eu besoin du bon coin pour faire sa promotion ! On appelle cela du conflit d’intérêt.
Ivanka, si son poste au Japon se confirmait, couperait le cordon ombilical avec ce père encombrant, véritable girouette, fantasque à édulcorer toutes ses vilaines promesses de campagne !
Hier encore le psy d’Ivanka bossait (divan cabossé !) pour savoir ce dont la jeune femme souffrait. Il a enfin trouvé : elle veut tuer son père mais n’ose pas le dire. C’est le syndrome Marine Le Pen.
Le mieux serait donc de prendre ses distances pour éviter le pire. Et Ivanka rime si bien avec Osaka.
Loin, so far away, comme chanterait quelqu’un dont je parodie une autre chanson, en cette circonstance !
Que vous aviez que dal ouah ouah Les démocrates aux beaux ânes ô va- Cillaient dans la nuit d’Obama L’aigreur était profonde
Et la fronde Ne s'arrêtait pas.
Mon vieux prônait le flingue
Et les dingues
S’y croyaient déjà.
Hillary avait encore son nez.
Dans les sondages qui la sublimaient.
La Clinton semblait bien engagée
Et dans son folklore dansaient belles paroles
Mais mon père venait de débarquer.
Il hantait déjà l’abêti quiet Dans la chambre tout autant qu’au Congrès
Il ignorait qu'un jour, il gagnerait !
Quand vous votiez en ce temps-là,
Vous vous méfiez du bon aloi.
La confiance n'existait pas
Pour les horizons d’Obama
Vous lui disiez "je t'aime",
Mais quand même
Vous faisiez la moue Vous lanciez des salades,
Des tirades
Rendant les sondeurs flous !.
L'oncle Adolf l’avait bien inspiré.
Son "Mein Kampf" l'avait accompagné,
Des fois qu'il aurait voulu draguer
De grands idéaux ou des promesses folles
Oui, mon père allait bientôt planter
Cette graine au goût d’autorité
Fort débile mais qui savait charmer.
Il ignorait que viendrait tant de blé !
Quand vous votiez en ce temps-là,
L'argent vous obsédait cent fois Vous vouliez que n’existât pas
Cet impécunieux désarroi Et pendant des semaines
Et des semaines,
Il vous fit rêver :
Je vous donnerai des tripes,
Et vos boutiques
Vivront d’éternité !
Et traîner dans les marais damnés
Merci bien, il fallait emballer Le retour vers la prospérité
Que les brèles honnies repartent à l’école !
Et mon père venait de débarquer
En ne retenant d’humanité,
Que les gens qui savent encore parler
D’un avenir d’opulence affichée !
Et la presse qui n’avait pas de nez.
Ne vit pas tous ces états minés.
Qui allaient tout de go s’engager
Pour son auréole : dansons la Carmagnole ! Car mon père venait de débarquer
Dans ce désert de l’humanité,
Là où les gens seraient divisés
Il a gagné ; j’en suis déjà vannée !