En voici la référence: Zettel, Karl, Edelweiss. Fuer Frauensinn und Frauenherz. Eine Auswahl aus der neueren und neuesten Lyrik, mit vielen Illustrationen, s.d., Greiner & Pfeiffer, Stuttgart.
Page de dédicace
Hermann Lingg (1820-1905), Edelweiss Hoch auf Felsen, nah beim Eis, Nahe bei dem Licht der Sterne Blühst du, holdes Edelweiss, Allen andern Blumen ferne, Fern von aller Frühlingsluft Einsam an der Felsen Brust. Wo nur Blitz und Donner wohnt Und nur scheue Gemsen lauschen, Adler und Lawine thront. Tod und Schrecken dich umdräu’n, Blühst du wonniglich und rein (...).
L'offrande d'un bouquet en vue des fiançailles
Le Genevois Henry Correvon mentionne dans un article paru en 1885 que l'offrande de l'edelweiss joue un rôle important dans la cérémonie des fiançailles dans le canton de Glaris: «Dans certaines parties du canton de Glaris, il n’est même pas admis qu’un jeune couple puisse s’unir sans que le fiancé ait offert l’Edelweiss traditionnel.» Ce fut vraisemblablement aussi le cas en Bavière, comme le rapporte L'écho des Alpes , la feuille de liaison d'une association, «En Bavière, il est d’usage, paraît-il, que l’amant cueille cette fleur pour l’offrir à sa fiancé (...)". Cependant, ces deux citations qui rapportent cette coutume n'apportent pas la preuve que cette tradition ait réellement existé. Il se peut que ce soit là la projection fantaisiste et mythique de l'imagination citadine sur la vie des montagnards.
Quoi qu'il en soit, ne cueillons en aucun cas l'edelweiss en montagne, l'espèce est protégée! Cette plante est protégée dès 1874 en Allemagne et en Autriche, puis dès 1879 en Suisse.