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Cette phrase est tirée d'un édito publié le 8 août 1945 par Albert Camus dans le journal "Combat". Aux lendemains de l'attaque nucléaire sur Hiroshima, Camus se montre pragmatique. Loin de s'étonner des faits, l'auteur alerte sur les effets d'anticipation journalistiques et incite à plaider plus que jamais pour une société internationale équilibrée. A contre courant, il n'est pas fasciné par la prouesse technologique mais alerte d'un niveau de violence et de déchirement sans pareil.
Un discours d'actualité en cette fin d'année 2016, à l'heure où l'ordre mondial dévie de son axe malmené par les guerres, attentats et les conséquences qui en découlent. L'arme nucléaire n'a aucune efficacité au Mali, en Syrie, en Irak ou lorsqu'il s'agit de contrer le terrorisme djihadiste.
Par contre, elle accentue les risques encourus par notre monde par sa simple présence dans les zones d'instabilité: en Corée du Nord par exemple. Et que penser des difficultés à venir si le récent accord avec l'Iran sur le nucléaire venait à être remis en cause par le nouveau président Américain comme ce dernier l'a envisagé en cours de campagne.
Alors oui, la PAIX est le SEUL combat qu'il nous reste à mener. Il ne se fera pas par la vindicte, la haine, la stigmatisation ou la détestation. Il est largement temps d'opter pour la voie de la raison.