S’il y a une chose que le monde envie à la France, c’est sa sécurité sociale. Mais face aux crises budgétaires qui s’éternisent, la politique d’austérité est encore de mise. Du côté des aides au logement, la coupe est tranchante pour les locataires. Toutes les allocations ont été revues à la baisse, voire supprimées pour certains. Avec ces mesures, l’État épargnera 317 millions en 2017.
Loyer plafonné
Depuis le 1er juillet 2016, le loyer des personnes bénéficiant d’une allocation est plafonné. L’État a en effet constaté qu’à cause des allocations, certains propriétaires n’hésitent pas à mettre des prix trop élevés et en retour, certains ménages n’hésitent pas à louer trop cher, ce qui au final entraine une inflation des loyers. Pour limiter cela, les allocations diminueront donc au fur et à mesure que le loyer est élevé. Jusqu’à un certain point, elles seront même supprimées. Pour Paris par exemple, pour un célibataire, les aides sont coupées au-delà de 1 171 €.
Le patrimoine pris en compte
Depuis le 1er octobre 2016, le patrimoine des locataires est également pris en compte dans le calcul de leurs aides au logement à partir du moment où sa valeur dépasse les 30 000 €. Ce patrimoine touche entre autres les résidences secondaires, les assurances vie et toutes formes d’épargne. 3 % de la valeur du patrimoine seront donc intégrés au revenu de base pour le calcul des allocations.
Impact de l’ISF sur les enfants
Depuis le 1er octobre 2016 également, les enfants, dont les parents, qui sont soumis à l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) perdront tout simplement leurs allocations au logement. Cette perte des avantages préférentiels touche également les moins de 25 ans qui avaient auparavant droit à plus d’allocations la première année de leur embauche. Désormais, ils auront droit aux mêmes allocations que tout le monde.