Le Parti Radical de Gauche organise, le 26 novembre 2016, une convention nationale programmatique et présidentielle, en vue d’une éventuelle participation à une primaire de gauche.
Mais, entre le choix de la direction du parti qui souhaiterait une candidature Valls et celle de parlementaires, tentés par le soutien à Macron. Je comprend mal l’objet de cette convention.
Parlons-nous encore d’une candidature PRG à la primaire « socialiste » ou plus directement, et c’est mon vœu, à la présidentielle ?
Etre amené à choisir entre un 1er ministre qui se rêve en Clemenceau, ce qui n’en fait pas un radical, loin de là. Surtout, lorsqu’il bafoue des droits du parlement à coups de 49.3. Une possibilité que lui offre, certes, la constitution, mais que nous avons toujours combattu, lors de son utilisation par la Droite. Et, je ne parle même pas des droits des salariés…
Et un « social-libéral » même pas de gauche, dont on ignore tout du programme, quitte à penser que celui-ci n’existe pas. Car en dehors de l’économie et de quelques banalités sur la jeunesse, quid des propositions de Macron sur l’international, l’Europe, la sécurité ou l’environnement ?
Représenter la pensée radicale, porter la voix des Radicaux, ne doit se faire que par un ou une radical(e). Nous devons cesser de soutenir des candidats qui ne connaissent pas notre histoire et notre doctrine politique.
De plus, à chaque élection, dont nous sommes médiatiquement absents, nous disparaissons un peu plus du paysage. Alors, que nous avons un message à porter. La République, qui nous unit, la Nation, qui nous protège, la Laïcité, qui nous fait vivre ensemble. Aujourd’hui, où les dangers se multiplient, où le terrorisme frappe, où le fascisme avance sans masque, où la mondialisation détruit la solidarité, nous avons, plus qu’à aucun autre moment, le devoir d’être présents.
Pour notre pays et pour le Radicalisme.