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Le Parlement koweïtien avait adopté le 15 juillet 2015, à la demande du gouvernement, une loi ordonnant à tous les citoyens koweïtiens ainsi qu’à tous les résidents étrangers de subir un test ADN, afin d’établir une base de données nationale. Face à la contestation sociale, l’Émir avait recommandé, le 20 octobre 2016, au Premier ministre, Cheikh Jaber Al Moubarak Al Hamad Al Sabah, de réviser la loi sur le fichage ADN, en tenant compte des principes constitutionnels.
Dans un entretien accordé le 9 novembre 2016 au Dr Ghanim Al Najjar, président du Fonds arabe pour les droits humains, l’Émir du Koweït, Cheikh Sabah Al Ahmad Al Jaber Al Sabah, a finalement indiqué que "la question du test ADN était close" et que "ce test ne sera appliqué qu’aux criminels". L’Émir a terminé l'entretien en précisant que les Koweïtiens étaient "des hommes de raison".
L’adoption de cette mesure faisait suite à un attentat-suicide commis dans une mosquée chiite de Koweït City, le 26 juin 2015, et revendiqué par l'organisation État islamique, qui a fait 27 morts et 277 blessés. Le but de cette législation était de faciliter le travail d’investigations criminelles et policières, et ainsi procéder à des arrestations plus rapides. Les députés koweïtiens avaient créé un fonds d’urgence de 363 millions d’euros afin de financer ce dispositif. Le Parlement avait également prévu des sanctions d’un an de prison et jusqu’à 30.000 euros d'amende pour toute personne refusant de se soumettre au fichage ADN.