C'est comme un état d'ivresse permanent depuis plus de 10 jours.
Elle a laissé mourir 4 américains à Benghazi
Lu et félicité en commentaires dans un journal jaune.
On parlait d'Hillary Clinton.
Rien n'est plus faux que la phrase mentionnée ci-haut.
Personne n'a laissé mourir personne à Benghazi.
Croire qu'Hillary a laissé mourir des Étatsuniens à Benghazi, mérite un grand rire.
C'est vivre dans le monde de mensonges de Donald Trump.
C'est ce qui fait toujours peur.
À Donald Trump lui-même, assurément en premier.
Il n'est pas complètement con, il sait bien que maintenant il doit commencer à essayer de comprendre le monde autrement que sur l'angle des affaires.
Les gens souffrant d'ignorance crasse le savent qu'ils souffrent d'ignorance crasse.
C'est absolument hallucinant présentement de réaliser que:
1) Le président élu, doit maintenant commencer à s'intéresser à la géopolitique.
2) Que l'on souhaite qu'il soit "présidentiel" au lieu d'en être déjà convaincu depuis le début.
3) Que la chose la plus importante soit qu'il soit bien entouré, parce qu'au centre, tabarnak kossé qu'on a fait?
Mais Trump restera à pratiquement tous les niveaux un recul sociétaire majeur.
Trudeau se dit optimiste de travailler avec lui mais de premiers murs d'incommunication se dressent déjà.
Trudeau a au sommet de son agenda la négociation de l'accord du libre-échange dont le contrat arrive à terme, Trump veut mettre le feu dedans et viser un accord avec l'Angleterre à la place.: Strike two.
Difficile de ne pas avoir le moral dans les talons avec autant d'opposition avant même le premier échange.
Sarko doit franchement faire dans son froc. Ce qui s'est passé aux États-Unis pourrait facilement faire écho en France lors des prochaines élections (2017). Si une chose est certaine là-bas, c'est que François Hollande ne plait pas. Il tentera probablement de se mériter un second mandat. Les Républicains Français se voteront demain un nouveau chef. Entre Nathalie Kosciusko-Morizet, François Fillon, Alain Juppé, Jean-Frédéric Poisson, Jean-François Copé, Bruno Le Maire et Nicolas Sarkozy. Sarkozy inspire exactement le même mépris qu'inspirait Hillary Clinton. IDENTIQUE. Il incarne le même cancer politique dont la partie populiste (et beaucoup d'autre) de France veut se débarrasser. Il semble écrit dans le ciel que demain, Sarko va se planter. La direction du vent semble tout à fait l'indiquer. Et Marine Le Pen ou Donald Trump, même rivière sale.
On est encore sous le choc, une semaine après les faits. Sonné. On tente de se convaincre que ce ne pourrait pas être si pire et arrive l'annonce qu'un extrémiste nationaliste sera un des principal conseiller de Trump.
(Le pire reste à venir je vous disais)
Quand un désaxé est entré dans une église de la Caroline pour y assassiner des noirs aléatoirement , Bannon a publié sur son site le drapeau des confédérés (la part esclavagiste de la guerre civile des États-Unis) en clamant "Hissez-le haut et fièrement, ce drapeau représente un glorieux héritage".
Impossible de ne pas lire cela sans penser à un hommage à l'assassin.
Et ça conseillera le président...
"We want to take our country back" est une phrase qu'on entend beaucoup dans sa bouche et qui s'est aussitôt glissée dans la bouche de Donald Trump.
Back from what?
Des noirs?
Ça fait 8 ans que le pays a été "volé" pas les noirs?
Quel pays?
De quel monde désillusoire êtes vous issus?
Que du recul.
Quand Réjean Houle, en 1995, mal avisé, a offert le poste d'entraîneur au totalement inexpérimenté Mario Tremblay derrière le banc du Canadien, ça durera 159 matchs. Ça coûtera Patrick Roy et donnera la Coupe Stanley au(x)
Il se plantera tout seul.
Je pensais à tout ça, éméché comme si je m'étais battu alors que tout simplement fatigué, mangeant une grasse poutine achetée dans un entrepôt Étatsunien tout aussi vulgaire. J'étais assis au volant de ma voiture stationnée, j'avais peu de temps pour manger. Je le prenais, le temps, gauchement. Baissant tout mes standards de qualité alimentaire habituels. J'étais zombie.
Il me semble que tout les standards ont désormais baissé depuis le 8 novembre dernier.
Je faisais face à l'autoroute et regardait le trafic en action. Je zonais en même temps. En tournant la tête vers ma gauche, je voyais, dans sa voiture, un autre homme au volant de celle-ci regarder la même autoroute, sans toutefois démarrer son char ou initier des mouvements de circulation automobile. Il regardait l'autoroute, comme abasourdi. Zombie, lui aussi.
Partout. Surtout aux États-Unis.
Ce n'est pas la colère qui nous reste incompréhensible, 11 jours après le drame du 8 novembre dernier.
C'est le véhicule choisi qu'il faille maintenant gérer sur nos routes.
Du rétrograde.
*Les deux premiers à se féliciter de sa nomination ont été un ex-chef du ku-klux-klan et le chef du parti néo-nazi des États-Unis...dis-moi qui tu fréquentes...