Pour un blogueur politique, je manque à tous mes devoirs. Je n’ai pas regardé le fameux débat (et oui encore un…) des primaires de droite et d’extrême-droite (ben oui, il y avait Poisson, non ?). Pire : je m’en foutais totalement. J’ai préféré me rendre à une soirée beaujolais nouveau, avec de vrais gens, et de vraies discussions, d’authentiques émotions, de sincères échanges, de multiples regards. Je n’ai pas été déçu. On ne peut pas en dire autant des gens qui ont regardé cet énième épisode de daube réac. Même les lecteurs du Figaro sont du même avis que moi, c’est dire…
La seule anecdote un peu croustillante à se mettre sous la dent fût celle de la question posée, à mon grand étonnement, par ce pseudo-journaliste si peu subversif, laquais des pouvoirs en place qu’est Pujadas. Je me souviens que c’est d’ailleurs devant ce prototype d’individu là qu’un certain blogueur politique que je ne fréquente plus avait inventé l’expression de « journaliste couché », que j’ai repris depuis. Il se trouve que le mariole a failli à sa réputation : il a osé…
Je ne savais pas qu’il était interdit, dans une démocratie, même à un journaliste, et surtout dans un service public, de faire son travail… Une conception du journalisme qui en dit long sur un individu dont on se demande encore, tout comme Trump, comment il a pu être Président. Mais de cet intermède là, nulle trace dans l’article du Figaro. Ce n’est pas l’idée que je me fais du journalisme, même venant d’un service privé.😉 Même de droite.