Jusqu’à ce jour les prélèvements d’organes sur des personnes décédées étaient très limités.Le centre hospitalier d’Annecy vient d’être autorisé à prélever des organes destinés à des greffes sur des personnes décédées dans le cadre d’une limitation ou d’un arrêt des thérapeutiques (prélèvements dits de type Maastricht III).
Bien sûr, l’arrêt des soins ne devra pas être décidé dans le but de prélever un organe.Bien sûr, le donneur ne devra pas avoir manifesté de refus de prélèvement.Bien sûr, une indépendance totale devra être établie entre l’équipe chargée du prélèvement et celle chargée de la greffe.
Mais par cette décision, le nombre de donneurs potentiels augmente de façon significative. De plus, cette fin de vie pourra avoir un prolongement par le don d’un organe qui pourra soulager un patient en attente de greffe et rallonger l’espérance de vie d’un malade qui veut farouchement rester en vie et vivre une vie plus normale, libérée de l’épée de Damoclès que représente pour lui sa maladie.
Souhaitons que cette possibilité nouvelle soit largement répandue, généralisée même, et donnons cette chance supplémentaire aux nombreux malades en attente d’une greffe d’organe.