Magazine Focus Emploi

La meilleure façon de faire du storytelling, c’est le workshop

Publié le 17 novembre 2016 par Dangelsteph

workshop storytelling

Il y a plein de manières de faire du storytelling. Certains préfèrent en faire à l’oral, d’autres à l’écrit, ou en vidéo. Chacun est persuadé d’avoir la recette ultime, avec des exemples probants de succès.

Ils ont tous raison… et tous tort en même temps.

En réalité, la meilleure façon de faire du storytelling est de combiner tous ces moyens de faire du storytelling. Non pas dans une stratégie de communication, ou un dispositif transmédia : il y a plus simple, plus facile à mettre en pratique, moins coûteux aussi. C’est le workshop de storytelling.

Un temps, avec le storytelling, pour voir les choses autrement


Cela consiste à se prendre un temps pour réfléchir différemment à des problématiques pour lesquelles on a déjà tout essayé, en vain. Les techniques classiques pour avancer ont été expérimentées, sans succès. En ce qui me concerne, je fais des workshops d’une journée. En tout cas, le coeur du workshop, le moment au cours duquel de la valeur est créée, tient en 7 heures. Quand on l’annonce aux participants, ils sont sceptiques, parce qu’ils ont en général passé beaucoup de temps à tourner en rond jusque là sur la problématique qui les occupe. La fin du workshop, et les ouvertures vers de nouvelles pistes de solutions sont d’autant plus appréciées. C’est juste que la situation a été regardée sous un nouvel angle, narratif.

Comment se passe un workshop de storytelling ?

En ce qui concerne, je ne fais pas d’écran de fumée avec des méthodes aux noms ou acronymes américano-exotiques. J’utilise souvent des techniques familières dans le monde des entreprises, mais détournées de leur usage habituel. Du coup, les participants ne sont pas dans le brouillard, mais ne sont pas non plus dans une zone de confort qui inciterait au conformisme (ben oui : ce sont de nouvelles idées que l’on veut).

Quelles bases sont-elles nécessaires ?

- 2 personnes au minimum (le storytelling est un échange)

- Pas de limite maximale du nombre de participants : il y a toujours une technique adaptée, quel que soit le nombre de participants -même s’il y a plusieurs centaines de personnes !

- Un animateur : 7h de workshop, c’est long et c’est court à la fois. Un workshop storytelling est dense, il n’y donc pas de place pour les temps morts (bon, on fait quand même des pauses, évidemment)

- Une attitude d’écoute véritable, sans objectif de mise en avant personnelle (ce n’est pas un concours d’éloquence mais une co-construction)

Un exemple de workshop storytelling que nous avons mené


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Dangelsteph 367 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte