Morts sur la route et sécurité des enfants : il y a longtemps que j’envisageais de vous écrire sur le thème des chats. Quel rapport avec la sécurité des enfants ? « J’ai une mauvaise nouvelle… ».
L’occasion m’en est donnée suite à un coup de fil ce matin de mon fils. J’ai cru de suite qu’il devait annuler notre journée de fêtes en famille du lendemain. « Sirius s’est fait écrasé ».
Je suis restée un moment sans voix, c’est la 2ème fois que cela lui arrive. Un chauffard a encore sévi. Sirius a été découvert allongé sur le trottoir d’en face, par son maitre en ouvrant les volets sur une nouvelle journée. Un voisin bien attentionné l’avait ramassé et déposé sur le trottoir.
Morts sur la route et sécurité des enfants, problème de sécurité
Inquiétude de ma part concernant ma petite fille de bientôt 4 ans : « comment l’a-t-elle pris ? » « Nous lui avons expliqué ce qui est arrivé tout simplement et sans mensonge ». « Comme Dracula ? », aurait-elle rétorqué. c’était le 1er chat qui a subi le même sort, voilà environ 2 ans, sous les yeux de ses maitres… fauché par un chauffard. Encore combien de morts sur la route avant d’agir ?
Vous allez surement penser que c’est une rue avec beaucoup de trafic. Et bien non. C’est une zone pavillonnaire. A chaque fois que j’emprunte cette rue, je constate parfois des abus. C’est vous dire que je suis 2 fois plus prudente à chaque carrefour ou stop. Il m’est arrivée d’éviter le pire juste à temps grâce à ma prudence. Mais outre de perdre un animal de compagnie, il y a bien plus grave concernant la sécurité des enfants.
Chats et enfants, même combat
Ou je veux en venir ? Cette zone pavillonnaire est constituée de familles avec des enfants majoritairement jeunes. Une école se situe à 5 minutes à pied du domicile des parents. Les enfants vont grandir et… viendra naturellement le moment où ils se rendront seuls à l’école. Malgré les panneaux de limitation de vitesse, celle-ci n’est pas toujours respectée.Je peux comprendre l’inquiétude des familles. Un jour, ou une nuit, c’est votre animal de compagnie qui se fait écraser et demain ? Combien de morts sur la route encore ? Pourquoi faut-il en arriver à la pose de ralentisseurs, vous obligeant de ralentir au risque de bousiller votre voiture ? L’humain est donc ainsi fait, avec le besoin d’avoir des garde-fous protégeant la vie d’autrui à son insu ?
Et maintenant et après combien de morts sur la route, des souvenirs…
Histoire de rendre hommage à ce cher minou Sirius et d’apporter de la douceur à la peine : lorsque je l’avais en pension, très peureux ou anxieux, enfin il avait horreur d’être transporté en voiture… il aimait se réfugier 2/3 jours dans la salle de bain au fin fond d’une étagère derrière les serviettes de toilettes, ne sortant que quand tout était silence dans l’appartement.
La 1ère fois ou je l’ai eu en garde, ne sachant pas où il se cachait et devant le silence radio de mes appels incessants, et de ma fouille minutieuse des coins de l’appartement, j’ai fait le tour du quartier. Pourquoi ? Dans la salle de bain, il y a une lucarne. Je pouvais penser que le chat pouvait avoir eu le courage de s’échapper par cette ouverture. C’était bien mal connaitre le minou bien plus futé que je ne l’étais. J’étais dans les 36ème dessous sur ce que j’allais raconter à ses maitres. J’ai attendu le lendemain et miracle ! Sirius et sorti de sa cachette. Plus jamais il ne m’a repris à ce jeu.Une autre de ses habitudes, bien agréable celle là
Chaque matin je m’apporte mon petit déjeuner au lit. Sirius me suit et s’installe près de moi. Il adore le yaourt, le fromage blanc, nature ou aux fruits, peut lui importe. Sans oublier le beurre. Bien sûr, je commence par ma pomme (moi) avant de vouloir commencer à partager. Lui ne l’entends pas de cette oreille bien trop pressé de participer au festin. Un coup de patte par ci, un coup de patte par-là, un cours de séduction en direct, il est très fort ! Faut pas pousser, je veux bien partager mais le maitre, c’est quand même moi ! C’était un jeu entre nous en fait, car il savait très bien qu’il allait obtenir ce qu’il voulait. Après avoir léché le couvercle du yaourt, avec une pincée supplémentaire rajoutée par mes soins, une toute petite noisette de beurre, à mon attitude, il savait que le festin était terminé et s’en retournait vers d’autres ailleurs.