Bethesda Softworks présente en détail la ville de Karnaca, le tout nouveau terrain de jeu des joueurs de Dishonored 2
Située plus au Sud, Karnaca est une ville magnifique dans laquelle mille et un dangers attendent les joueurs. Afin de mieux s’y aventurer, il est préférable de la connaître dans les moindre détails… Arkane Studios confie dès maintenant les clés de la ville aux joueurs et joueuses, évidemment.
Un usurpateur s’est emparé du trône de l’impératrice Emily Kaldwin, laissant le destin des îles incertain. En incarnant Emily Kaldwin ou Corvo Attano, le joueur pourra voyager au-delà des rues de Dunwall jusqu’à Karnaca, une ville côtière autrefois florissante détenant le secret qui permettra de remettre Emily sur le trône. Armé de la marque de l’Outsider et de nouveaux pouvoirs surnaturels puissants, l’assassin traquera les ennemis et changera le destin de l’Empire pour toujours.
Dans Dishonored 2, le joueur pourra endosser à nouveau le rôle d’assassin surnaturel et se frayer une place dans un monde où l’industrie se mêle au mysticisme. Choisira-t-il d’incarner l’Impératrice Emily Kaldwin ou le Protecteur royal, Corvo Attano ? Comment utilisera-t-il les pouvoirs, les armes et les gadgets spécifiques à son personnage pour éliminer les différents ennemis ? L’histoire évoluera avec les choix faits par le joueur et le mènera d’intrigue en intrigue au fil des différentes missions proposées.
Développé par les équipes d’Arkane Studios basées à Lyon, Dishonored 2 est la suite du jeu d’action à la première personne acclamé par la critique : Dishonored.
Dishonored 2 est disponible sur Xbox One, PlayStation 4 et PC.
Pour de plus amples informations sur le jeu, rendez-vous sur dishonored.bethesda.net.
LE JOYAU MÉRIDIONAL
Bienvenue à Karnaca, où vous pouvez déboutonner votre col de chemise et détachez vos cheveux. À l’image de ses habitants, notre ville est pleine de personnalité, laissant derrière elle la grisaille et l’ennui au profit de cieux plus ensoleillés et, vous vous en rendrez compte, plus sains.
Les quatre quartiers uniques sont séparés par le grand canal serkonien. Sur la côte, la mer étincelante s’étend jusqu’à l’horizon et attire tous les artistes et photographes de l’Empire. Depuis les hauteurs de Batista, vous aurez une vue incomparable sur la baie, que vous pourrez admirer en profitant de la brise montagnarde.
Une fois que vos poumons seront rechargés de notre air vivifiant, venez étancher votre soif de connaissances en découvrant l’histoire magnifique de Karnaca. Les érudits connaissent bien l’ancien Conservatoire royal d’histoire naturelle, ainsi que le « Manoir mécanique » de Kirin Jindosh et ses expositions visionnaires. Sans oublier les recherches pathologiques de pointe menées à l’institut Addermire, anciennement reconnu pour la qualité de sa médecine thérapeutique.
Une simple visite de Karnaca peut changer votre vie. En effet, plusieurs des grands esprits de l’Empire ont choisi cette ville comme lieu de résidence, attirés par son pouvoir alchimique. Il paraîtrait même qu’Anton Sokolov vit quelque part dans les quartiers extérieurs de la ville et continue de peindre les portraits des grands de ce monde.
Institut Addermire
Avec ses solariums individuels, ses salons de massage et ses bains privés ou publics, Addermire ne compte pas moins de sept étages de salles de soin situés au-dessus des laboratoires souterrains. Outre le traitement des maladies les plus graves, de nombreux clients viennent simplement s’y refaire une santé et y déguster des boissons tonifiantes sur la terrasse en profitant du soleil.
La magnifique salle à manger est en perpétuelle activité, et des petits déjeuners, thés et diners somptueux y sont proposés. Vous remarquerez que le personnel profite lui aussi de la médecine moderne proposée par l’Institut.
La nuit, quand les derniers rayons de soleil ont disparu, la somptueuse décoration est encore mieux mise en valeur. Le sol comprend des carreaux à l’encaustique magnifiques et conçus sur mesure, et la céramique la plus travaillée qui soit orne le mobilier en bois d’ombre.
Les bibliothèques richement garnies contiennent une multitude de livres à explorer après une journée de soins. Certains de nos nouveaux volumes reliés en cuir apportent leur odeur à celles des digestifs, des plats de fruits de mer exotiques, des onguents rajeunissants et de l’air marin.
Le Manoir mécanique
La conception et la construction de ce bâtiment ont été confiées à l’inventeur moderne Kirin Jindosh. Reconnaissable par ses mouvements mécaniques fascinants et la vue magnifique qu’elle offre, le manoir se dresse fièrement parmi les appartements et propriétés de la haute Aventa.
L’accès s’effectue grâce aux voitures sur rails, alimentées parait-il par les cascades situées sous le manoir, que vous aurez l’occasion d’admirer pendant votre montée, au même titre que les toits en dôme.
Un ancien arbre d’ombre se trouve juste à côté du bâtiment et le surplombe. Peut-être un ultime rappel de la beauté de la nature, avant notre entrée dans un bâtiment tout à la gloire des merveilles créées par l’homme. La statue d’un observateur de l’abysse dans le hall d’entrée est elle aussi largement symbolique, monsieur Jindosh ayant truffé le manoir de mécanismes de sécurité, probablement dans le but d’en protéger les secrets.
L’éclairage électrique confère une teinte dorée au plancher. La décoration est complétée par des revêtements muraux mêlant fleurs et feuillages, encadrant de larges fenêtres à volets. L’endroit revêt l’apparence d’une maison confortable, bien qu’il s’agisse en réalité d’une forteresse imprenable.
La particularité la plus célèbre du manoir réside probablement dans ses leviers savamment placés modifiant complètement la configuration des pièces lorsqu’ils sont tirés. Des marches surgissent d’un sol impeccable dont les sections se retirent pour donner accès à des caves inondées, alors que le plafond lui aussi se déplace pour accommoder la nouvelle pièce.
Une permission particulière est nécessaire pour éviter de se faire attaquer par les fameux soldats mécaniques de Jindosh
Le Conservatoire royal (et les jardins de Cyria)
Situé dans le quartier des jardins de Cyria, le Conservatoire royal est incontournable pour tous les passionnés de la culture de Karnaca. Cette institution reconnue de l’histoire naturelle est immédiatement identifiable grâce à son atrium surélevé, permettant de contempler les galeries depuis n’importe quel étage.
Si vous aviez oublié le rôle de cet endroit, à savoir inspirer l’émerveillement aux visiteurs face au monde de la philosophie et de l’art naturel, la présence d’une gigantesque statue en bronze représentant une tortue immense dans l’entrée devrait vous rafraîchir la mémoire. Et si cela ne suffit pas, de gigantesques chouettes empaillées se balançant doucement du toit devraient vous le confirmer : ici, la vie dans toutes ses formes est mise à l’honneur.
Les pales des ventilateurs fendant l’air silencieusement, on entendrait presque le frémissement des esprits travaillant face aux antiquités rares, provenant des collections des plus grands explorateurs de l’Empire. Le conservatoire est accessible toute l’année, les scientifiques s’affairant dans leurs bureaux situés plus haut.
Occasionnellement, les visiteurs pourront fouler le tapis des marches du bureau de la conservatrice Breanna Ashworth, afin d’admirer les étagères et les gigantesques peintures à l’huile. Cette visite comprend aussi un passage rafraichissant dans le sous-sol en pierre où sont situées les archives, qui accueillent de grandes tables servant à restaurer certains nouveaux spécimens.
Flânez près du lac jonché de nénuphars qui est peuplé de poissons locaux pour régénérer votre corps et votre esprit. Bienvenue dans ce lieu magique situé en plein cœur de Karnaca.
Manoir Stilton
Le belvédère Batista, avec ses bureaux administratifs et ses bâtiments de loisirs, accueille principalement les ouvriers et leur famille qui vivent du travail dans les mines d’argent du pic de Shindaerey. On peut y contempler les logements traditionnels de la classe ouvrière de Karnaca.
Ayant commencé sa carrière comme mineur, Aramis Stilton a mis les pieds à Karnaca plein d’ambition industrielle, et le résultat est un temple à l’honneur des exploits de ses mineurs. Le Manoir Stilton est considéré comme l’une des demeures les plus joliment décorées de Batista ; on peut y voir des statues, des tableaux mais aussi une sélection de pianos, de clavecins et d’autres instruments symbolisant le raffinement de la culture du propriétaire, en dépit de son passé de mineur.
Devant l’entrée du manoir se trouve un grand jardin, où une statue de raie manta posée sur un socle évoque la faune maritime serkonienne. Une fois à l’intérieur, nous vous invitons à fouler le sol de marbre, à visiter les gigantesques salons et l’immense cuisine qui fourmille de cuisiniers et de valets. On trouve souvent une montagne de bagages près des portes doubles, indiquant la présence d’un des nombreux amis étrangers de monsieur Stilton.
Dans le gazébo situé dans le jardin arrière, vous pourrez vous imaginer dans la peau d’Aramis Stilton, dont les livres présents portent principalement sur le minage et l’histoire des Îles. Ce manoir représente tout le travail qu’il a accompli.
Le Grand Palais
Sur la côte, le palais du duc Luca Abele n’essaie même pas de s’intégrer à l’architecture historique. Construit sur les ruines de la demeure ancestrale de sa famille, ce nouveau palais est d’une modernité presque provocatrice.
Hélas, cette propriété n’accueille aucun visiteur. Mais une brochure publicitaire offre cependant quelques images de l’intérieur. Des soirées privées réservées aux proches du duc animent l’extérieur du palais où s’alignent sous les lanternes des tables chics drapées de linge blanc, évoquant des méduses.
La suite résidentielle du duc conserve un thème maritime avec des toits en bois de coque et de carène, les portails restant clos pour assurer discrétion et obscurité.
Même si l’apparence écrasante du palais semble jurer avec le reste de son île natale, le duc a cependant choisi d’orner ses murs avec des peintures représentant des légendes serkoniennes. On y trouve notamment le « vieux monstre marin », ainsi qu’une représentation légèrement troublante du « Visiteur ». Les rares visiteurs semblent penser que l’obsession du duc Abele pour ces histoires dissimule quelque chose de plus important.
La rumeur dit que le duc dispose d’une chambre forte située sous le Grand Palais, mais aucun journaliste n’a pu prouver sa véracité.