La réforme du code de la route a apporté des facilités pour passer les examens, en en diminuant le coût, pour faciliter l'accès à l'emploi des jeunes. Mais elle a aussi complètement remodelé l'examen du code, avec de nouvelles questions en masse. Pour être honnête, les premiers examens n'ont pas été très faciles, de nombreux candidats se sont plaints des questions, de leur formulation, à tel point que le gouvernement a dû faire un effort en donnant un coup de pouce à ceux qui avaient mal répondu à des questions auxquelles tout le monde échouait.
Aujourd'hui, les statistiques sont revenues dans la norme, mais les candidats ont besoin d'outils pour se préparer à ce nouveau code, et les livres sont loin d'avoir tous été mis à jour.
Les auto-écoles ont modifié leurs cours
Les auto-écoles ont été très rapides à réagir, elles ont modifiés leurs cours le plus rapidement possible et se sont adaptées aux nouvelles questions. Ce sont donc des domaines entiers du Code de la Route qui ont été inclus dans l'apprentissage, qui étaient auparavant négligés. Ainsi un certain nombre de questions sont apparues sur les nouvelles fonctionnalités des véhicules, comme l'ESP, ainsi que sur les risques de pollution et la manière de bien conduire en économisant le carburant.
En attendant que les matériaux imprimés soient mis à jour, il existe des sites webs qui proposent des tests avec les nouvelles questions, pour mieux préparer l'examen du code de la route.
L'avantage d'un auto-test en ligne
Ces sites permettent de compléter efficacement l'enseignement dispensé en auto-école, en augmentant le nombre de révisions et d'examens blancs pour les futurs candidats.
Etant proposés sur le web, ils ont aussi le grand avantage de n'imposer aucune contrainte de temps ou de disponibilité. Il est possible de réviser n'importe quand, en attendant un train ou entre deux cours à l'école ou à l'université. Le candidat a tout loisir de se préparer aux pièges, aux nouvelles formes de questions (photos aériennes, vidéo).
Avec mille questions au lieu de sept cent, il est impossible d'avoir la certitude de tout avoir vu avant de se présenter à l'examen. Aussi, pour les questions qui ne relèvent pas de la législation pure (taux d'alcool, limitation de vitesse pour les nouveaux conducteurs), il est essentiel que la correction explique le raisonnement qui conduit à la bonne réponse.
Des questions peu utiles ?
Par contre, la mise en place de la réforme a conduit à se poser des questions sur l'utilité de certaines questions, auxquelles "même les moniteurs n'avaient pas la réponse", selon le Président de la Fédération nationale des enseignants de la conduite.
Par exemple, celles qui portent, non pas sur l'utilisation des éléments de sécurité d'une voiture (comme de savoir si on peut, ou pas, installer un siège enfant le dos à la route sur une place de passager avant avec un air-bag), mais celles qui relèvent plus de la technique (un élément de sécurité est-il passif ou actif, comment fonctionne une alarme accident par GPS) et qui resteront spécifiques aux véhicules qui en sont équipés. On peut imaginer que l'acheteur lira le mode d'emploi de son véhicule...
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