J’ai vécu un mois et demi sabbatique et je vous l’ai fait vivre sans le moindrement vous en aviser. Je n’ai pas trouvé cela chic de ma part. Mais que voulez-vous, il arrive parfois dans cette vie pas toujours facile que nous nous sentions coincés, gelés, ou peut-être simplement lasses et épuisées.
C’est bien sûr ce qui m’est arrivé mais plus encore; j’ai subi une deuxième chirurgie en un an. Disons que j’en ai ma claque du médical ! Si encore le médical ne venait pas tempérer mon goût pour la lecture. Depuis un mois, je ne lis plus. J’ai recommencé hier soir. Bais oui, hier soir. Pour cela, j’ai dû me pardonner la dizaine de livres qui attendent d’être commentés et pour lesquels, ô calamité, je n’ai pris aucune note. Oui, aucune note, là j’avoue que ce n’est pas l’idée du siècle. Habituellement, j’aime faire passer une histoire romancée par le filtre du temps ; qu’est-ce qui m’en reste après 1 ou 2 mois ? Mais là, certains, ça fait 3 mois, si ce n’est pas 4.
Comment vais-je les aborder ? Je ne peux pas présenter une critique en bonne et due forme, non. Je donnerai mes impressions. C’est différent, des impressions. Une critique doit inclure l’ensemble de l’œuvre, les impressions peuvent exposer le plus, ou le moins frappant. J’irai ainsi pour les dix prochains titres, après je reprendrai ce que je juge comme de bonnes habitudes ; prendre des notes et faire un effort d’englober l’œuvre.
Avec des impressions, il se peut que certains commentaires soient courts. Ça peut paraitre injuste. Quand on aime une œuvre, de dire qu’on l’a aimée en peu de mots passe très bien, cependant quand on ne l’a pas aimée, le communiquer en peu de mots peut être vu comme un manque de respect. Je le conçois, de là mon malaise et de là les excuses que je présente ici sans ambages.
Ouf… Je me sens un peu soulagée. J’ai descendu la barre, vous savez cette barre que l’on se place haute parfois ? Nous, les dévoués blogueurs bénévoles devons vérifier où est placé cette barre pour arriver à continuer. À persister dans le plaisir.
C’est quand même impressionnant de voir que Le Passe-Mot a roulé sans moi pendant un mois et demi. Avec presque autant de visiteurs, c’en est troublant et même touchant. La bestiole vit sans sa nourricière, n’est-ce pas beau !
Je suis de retour. Je ne dirai pas pour de bon, car on ne sait jamais ce que le mauvais a à dire. Il s’exprime comme il veut et comme il peut.
N’empêche que Mission Katy Cosmik, l’œuvre de Marsi et de moi (oui, oui, mon nom y est) est sur les tablettes des librairies et même ce vendredi et samedi, nous serons côte à côte au Salon du livre de Montréal.
Kiosque Québec/Amérique-Stand 260
Vendredi : 13 h à 14 h
Samedi : 11 h à 12 h
J’espère que vous viendrez nous voir. Nous jaser ça.