Avoir dans ses collègues une fana de littérature Américaine, ça peut aider. Quand je ne sais pas trop quoi lire qui pourrait faire un peu référence dans le domaine, je sais maintenant que je peux demander à Lucie B.
Pour connaitre les auteurs américains, elle connait. Alors, c’est sans douter qu’elle m’a conseillé Sale temps pour les braves.
Une fresque fascinante des Etats-Unis dans les années 50 et 60 vu par Jack Levitt, orphelin de son état. De la maison de correction à la prison, on y suit son parcours de gars un peu paumé qui, pourtant aimerait bien accéder au bonheur.
C’est, bien entendu, un peu plus que ça. C’est la description des classes sociales, des statuts qui cohabitent sans jamais vraiment se rencontrer et c’est l’histoire d’une bonne poignée de types aux Etats-Unis.
On y lit une critique sociale et politique, tout autant qu’économique sans jamais perdre de vue les sentiments et les émotions racontés en toile de fond.
Ce livre n’a été édité en France qu’en 2011 et valait vraiment le coup d’être connu.
Véritable tour de force littéraire, ce roman m’a beaucoup plu. Je ne vous cache pas que la poussière des décors, la dureté de certains des personnages ont été des éléments importants qui m’ont lié à eux avec une certaine force.
J’ai avancé dans ce livre à tâtons, avec des émotions mêlées; crainte et curiosité pour enfin apprécier à sa juste valeur un texte poignant.
Don Carpenter, Sale temps pour les braves, Éditions Cambourakis, 2011 (première édition Américaine en 1966).
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