Le groupe EDF, premier distributeur d’énergie en France, semble bien décidé à développer ses ressources vertes. L’entreprise a récemment acquis 80% d’une société asiatique, UPC Asia Wind Management (AWM), qui se spécialise dans la construction d’éoliens terrestres.
Un immense marché à conquérir
Notons que le choix d’une entreprise chinoise n’est pas anodin, puisque la Chine est aujourd’hui le premier marché mondial des énergies renouvelables. Face à une concurrence de plus en plus accrue, la firme française semble donc vouloir miser sur des énergies moins polluantes pour l’environnement comme le souligne le PDG d’EDF Jean-Bernard Lévy dans le communiqué officiel de l’entreprise : « Dans le cadre de la stratégie d’EDF, CAP 2030, notre ambition est d’accélérer notre production d’électricité bas-carbone, grâce à un mix énergétique diversifié où nucléaire et énergies renouvelables sont complémentaires. Notre développement sur des marchés à forts potentiels comme la Chine s’inscrit parfaitement dans cette dynamique ».
Des partenariats stratégiques
En s’associant avec des partenaires chinois, le groupe souhaite développer ses énergies vertes avec pour objectif principal de construire jusqu’à 2 GW de capacités éoliennes d’ici cinq ans. Un objectif raisonnable par rapport à celui de la Chine qui veut, elle, développer ses énergies éoliennes de 15 GW par an. Rappelons qu’EDF s’était déjà fixé un précédent objectif : doubler son parc renouvelable en Europe d’ici 2030. En s’associant à la Chine, un modèle pour ce qui est de la production d’énergie verte, la firme française espère donc pouvoir enfin atteindre son but et développer sa filiale EDF Energies Nouvelles.