Par Talia Stiegler - 15/11/2016 | 3:34
C'est devant les médias que M. Dauphin s'est exprimé après une rencontre avec le ministre algérien de l'Industrie et des mines, M. Abdesselam Bouchouareb. Cette mission du FMI s'effectuait dans le cadre de l'évaluation économique annuelle par l'institution de Bretton Woods de ses pays membres, dont l'Algérie. Le chef de cette délégation a par ailleurs loué les avancées réalisées pour ce qui est de l'amélioration de l'environnement des affaires, mentionnées dans le dernier rapport de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED).
En outre, Jean-François Dauphin a estimé que les perspectives économiques algériennes dépendraient de la politique économique et des réformes menées. A son avis, il est nécessaire de réagir à deux niveaux pour affronter le choc pétrolier qui est de " grande ampleur ". Il faut donc, d'abord, assainir les dépenses de l'Etat " car le contrechoc pétrolier pèse sur la capacité de l'Etat à continuer à financer au même niveau qu'auparavant ". Par la suite, des réformes " de très grande ampleur " lui semblent utiles " pour aider à réformer le modèle économique afin que la croissance soit davantage tirée par le secteur privé et soit moins dépendante des hydrocarbures et, donc, plus diversifiée ".