The Walking Dead // Saison 7. Episode 4. Service.
Quand Negan est apparu au début de la saison, il fallait forcément s’attendre à ce que quelque chose se passe à Alexandria. Son arrivée dans cet ancien havre de paix est une occasion de rappeler le chaos que tout le monde vit encore et encore dans cette série. Negan arrive donc à Alexandria avec ses sbires et… Rick. Negan va d’ailleurs appuyer sur le fait que Rick n’est plus du tout l’homme de la situation et qu’il n’est plus en charge de rien. C’est la seconde fois à Alexandria que Rick se retrouve au fond du gouffre et surtout mis au sol par quelqu’un d’autre. C’était déjà arrivé deux saisons plus tôt si mes souvenirs sont bons. Le choix ici est de rappeler la force de Negan. Jeffrey Dean Morgan est tellement bon dans ce rôle que l’on ne s’ennui pas une seule seconde. Cela a beau être écrit au couteau, l’ensemble sait rester suffisamment divertissant. Le vrai problème de l’épisode est qu’il devient répétitif par moment, notamment quand il s’agit de parler des armes. Mais Negan est un personnage fun qui sait appuyer là où ça fait mal. Il aime bien et le côté sadique du personnage donne un ton légèrement différent à The Walking Dead cette année. L’épisode n’a rien de brillant mais il fonctionne et pour une série comme The Walking Dead c’est déjà pas mal. Mais la place de Rick me plaît peut-être encore plus que tout le reste. Rick est au fond du gouffre mais justement, c’est ce sentiment là qui rend le personnage intéressant.
Rick est humilié comme il se doit par un Negan en position de force. Je cris que je préfère Negan au Gouvernor. Ce dernier n’était pas aussi sadique, aussi fou que Negan. La folie de Negan rend ce dernier imprévisible. Tout peut se passer et c’est pour cela que cette saison de The Walking Dead gagne des points. Uniquement car il y a un bon personnage qui correspond à l’univers de comics de départ. Le côté un peu Joker-esque du personnage change de ce que l’on avait pu voir auparavant mais d’un autre côté, The Walking Dead abandonne sa réflexion sur la société qui s’est formée sans règles ni loi avec la foi pour seul chemin. Ce que l’on sait cependant c’est que Negan n’est pas la fin de The Walking Dead et c’est pourtant le paroxysme que la série ne pourra pas atteindre à nouveau sans le recopier plus tard. C’est aussi un schéma que la série connaît alors que chaque année nous avons un nouveau vilain, un nouveau départ possible et puis l’on recommence chaque année. L’escalade de violence cette année a servi à une chose, rendre tout le monde encore plus humilié, plus vulnérable. Car le choix de Negan de prendre toutes les armes est logique. C’est aussi une image, celle des grandes batailles où voler les armes est un moyen d’affaiblir l’ennemi plus que jamais. Finalement, si l’épisode a parfois du mal à équilibrer les choses il n’en reste pas moins sympathique, en grande partie grâce au charisme de Jeffrey Dean Morgan.
Note : 6.5/10. En bref, la saison a de l’ambition mais manque cruellement de matière narrative pour donner de la consistance au récit. Reste alors le côté divertissant, efficace.