Par Talia Stiegler - 14/11/2016 | 5:13
L'opération a été menée conjointement avec les forces de sécurité du Tadjikistan et du Kirghizistan, deux anciennes républiques soviétiques d'Asie centrale à majorité musulmane. D'après le Service fédéral de sécurité (FSB, ex-KGB), dix ressortissants de pays d'Asie centrale liés à l'organisation de l'Etat islamique (EI) ont été arrêtés samedi. Lors de l'arrestation, quatre bombes artisanales, des armes à feu, des détonateurs, des munitions et du matériel de communication ont été saisis. Les personnes arrêtées ont avoué avoir été en contact avec des chefs de l'Etat islamique au Moyen-Orient.
Le site d'informations de Saint-Pétersbourg "Fontanka.ru" rapporte de son côté, que les sept personnes arrêtées dans la ville sont soupçonnées d'avoir planifié des attaques contre deux importants centres commerciaux.
Le journal gouvernemental Rossiiskaya Gazeta a ajouté que " plusieurs engins explosifs devaient exploser simultanément dans des lieux très fréquentés" et qu'"au même moment, dans plusieurs quartiers de la villes, certains terroristes devaient ouvrir le feu à l'arme automatique sur la foule".
Ce scénario ressemble fortement aux attaques terroristes de Paris, revendiquées par l'Etat islamique, qui ont fait 130 morts il y a un an, aux abords d'un stade, sur des terrasses de cafés et restaurants, et dans une salle de spectacles.
L'annonce de l'arrestation de ce groupe de terroristes présumés intervient alors que la Russie mène depuis un peu plus d'un an, une campagne de bombardements aériens contre les bases d'EI en Syrie et en soutien aux forces du président Bachar al-Assad.
Selon les autorités du Tadjikistan et du Kirghizistan, un millier de Tadjiks et environ 500 Kirghizes combattent dans les rangs de l'Etat islamique en Syrie et en Irak.