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Dans un sublime monde pixelisé composé d'îles volantes, qui pourrait rappeler les ruines du château de Laputa ou les montagnes Hallelujah du monde de Pandora (pour ceux qui se rappelleraient de ces montagnes), le jeu nous place aux commandes d'un garçon-hibou aussi sympathique qu'un Link, et assurément aussi muet. Désormais disponible sur Steam, GoG ou Humble Store, uniquement en anglais pour l'instant, le jeu semble avoir conquis son public puisque la quasi-totalité des retours des utilisateurs Steam est positive.
Il aura fallu neuf ans, depuis le début du développement en 2007, aux cinq membres de D-Pad Studio pour accoucher d'un jeu déjà qualifié de chef-d'œuvre par les médias spécialisés. Simon Stafsnes Andersen, à l'origine du projet et créateur des graphismes du jeu n'est sans doute pas étranger à ce succès critique. Sa patte artistique n'est pas sans rappeler les magnifiques compositions en pixel art que sont les épisodes de la saga Seiken Densetsu (notamment le très bon Sword Of Mana, relique de la GBA) et offre au jeu une empreinte unique et poétique, un souci du détail qui pousse à l'explorer de fond en comble.
Héritage du Metroidvania, le jeu est un side-scroller 2D (vu de côté) qui a le bon goût de proposer un personnage pouvant voler. Le protagoniste peut donc se déplacer avec la liberté de mouvement d'un top-down (vu du dessus), offrant ainsi des possibilités de gameplay des deux types de jeu et une profondeur de champs de vision qui permet de profiter des décors. Intrigant quand on sait qu'il s'agira au cours du jeu de traverser des donjons remplis d'énigmes.
Côté musique, la partition est signé Jonathan Geer, un compositeur qui est également à la musique sur le film documentaire My Shanghai, mais aussi de plusieurs jeux de l'App Store ou du projet tactical-RPG annulé Chronicle Of Ruin et qui sera crédité à la bande originale du futur Heart Forth, Alicia, lui aussi en cours de développement depuis de (trop) nombreuses années. On l'attend également avec impatience!
Mais pour l'heure, on peut patienter et profiter de Owlboy et de ses envoûtantes musiques pour la plupart orchestrales, souvent légères et aériennes. Ainsi, l'image et le son se complètent pour créer une atmosphère parfaite qui font de cette œuvre vidéo-ludique une perle de plus à l'année 2016, après de grosses sorties comme Hyper Light Drifter ou Enter The Gungeon, et démontre une nouvelle fois le talent de la scène indépendante.