AGENTS TRÈS SPÉCIAUX - BLOOD FATHER - INSTINCT DE SURVIE par Christian

Par Christian Papia @ChristianPAPIA

(7.5/10) AGENTS TRES SPECIAUX : CODE U.N.C.L.E 

Synopsis : Au début des années 60, en pleine guerre froide, Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E. retrace l'histoire de l'agent de la CIA Solo et de l'agent du KGB Kuryakin. Contraints de laisser de côté leur antagonisme ancestral, les deux hommes s'engagent dans une mission conjointe : mettre hors d'état de nuire une organisation criminelle internationale déterminée à ébranler le fragile équilibre mondial, en favorisant la prolifération des armes et de la technologie nucléaires. Pour l'heure, Solo et Kuryakin n'ont qu'une piste : le contact de la fille d'un scientifique allemand porté disparu, le seul à même d'infiltrer l'organisation criminelle. Ils se lancent dans une course contre la montre pour retrouver sa trace et empêcher un cataclysme planétaire.

Une histoire d’espionnage « So british » mêlant savamment flegme et humour. Une plongée en pleine guerre froide au début des  années 60’. Tirée de la série homonyme de 1964 avec Robert Vaughn, le film retrace l’association fortuite de plusieurs espions d’origines différentes, c’est dans celle-ci qu’il va puiser sa force. Irrésistible !!!!! Que ce soit dans ses courses-poursuites, dans l’amalgame de personnages aussi atypiques que sympathiques, le scénario est tout simplement délicieux. Dans un univers qui pourrait parfois rappeler celui d’Austin Powers, OSS 117 ou encore les premiers James Bond, Agents très spéciaux va ravir. Un récit haletant dans l’esprit d’une époque où tous doutaient de tous, une immersion ingénieuse dans la course aux gadgets les plus saugrenus et les plus inattendus, un dosage parfait de l’humour et de l’action , farfelu par moments les acteurs  justes dans leurs personnages.Agents très spéciaux c’est pétillant, tourné à la manière des années 50 – 60, Guy Ritchie (Sherlock Holmes 1 & 2) restitue une copie authentique et ensorcelante,dans une ambiance souvent aseptisée,de ses personnages toujours tirés à quatre épingles peu importe les situations.Une bouffée d’oxygène dans l’émission de CO² du cinéma actuel.

(4/10) BLOOD FATHER

Synopsis : John Link n’a rien d’un tendre : ex-motard, ex-alcoolique, ex-taulard, il a pourtant laissé tomber ses mauvaises habitudes et vit reclus dans sa caravane, loin de toute tentation.C’est l’appel inattendu de sa fille Lydia, 17 ans, qui va lui faire revoir ses plans de se tenir tranquille…Celle-ci débarque chez lui après des années d’absence, poursuivie par des narcotrafiquants suite à un braquage qui a mal tourné.Lorsque les membres du cartel viennent frapper à la porte de John, ils sont loin de se douter à qui ils ont affaire…

 Si vous aimez le cinéma convenu, voici un film pour vous. Un véritable bain de médiocrités en tous genres. Tous les filons du cinéma américain à dollars sont aux rendez-vous, père bourru, fille perdue, narcotrafiquants. Vous prenez un acteur sur le retour, Mel Gibson ici, une actrice tête à claque Erin Moriarty et nulle à souhait (voir sa filmographie), quelques bons méchants, vous secouez le tout et vous obtenez Blood Father.Ce qui fascinant dans ces classico-américains, c’est la faiblesse scénaristique constante qui les accompagnent inexorablement, la prévisibilité de chaque scène et l’anémie de créativité. Formidable aussi dans la métamorphose des protagonistes, on se délecte de regarder la petite de 17 ans apeurée, qui vient demander de l’aide à son père après avoir trempée dans un meurtre, se transformer peu-à-peu en une espèce de dure à cuire. Quant à Mel Gibson (c’est vraiment navrant) il prend quelque peu le chemin inverse, d’homme des cavernes, il revient à la civilisation. Ce qui reste tout de même affligeant et désolant c’est surtout que le film soit réalisé par un cinéaste français.Jean-François Richet et son film sont annonciateurs d'une contamination gagnant l’hexagone. Blood Father est une perte de temps.   

(3/10) INSTINCT DE SURVIE

Synopsis : Nancy surfe en solitaire sur une plage isolée lorsqu’elle est attaquée par un grand requin blanc. Elle se réfugie sur un rocher, hors de portée du squale. Elle a moins de 200 mètres à parcourir à la nage pour être sauvée, mais regagner la terre ferme sera le plus mortel des combats…

Instinct de survie s’apparente à un instinct de conneries, tant la liste est longue. Sur un concept primaire, une jeune femme plantureuse et surfeuse, de plus intelligente, va se retrouver au menu d’un requin dont on a du mal à évaluer les mensurations tant elles augmentent d’une scène à l’autre. Dès lors, tout peut arriver et tout arrive….. Superbe rocher avec excavation sur mesure pour notre blonde, boucles d’oreilles et pendentifs comme trousse de premiers soins (Rambo tu influences trop), sangle pour éventuel garrot, etc… Inutile de spoilers les différentes scènes plus rocambolesques les unes que les autres, le scénario bien, il faut croire qu’il est sombré avec le reste. C’est une véritable avanie que ce film, humiliant à lui tout seul ses semblables. Une synchronisation parfaite entre le crescendo de l’absurdité et celui de l’invraisemblable. Cependant le film captive de par ses balourdises, il fascine par sa propension à enchaîner des situations dénuées de tous sens, il nous enjôle dans un tourment de  niaiseries et d’infertilités. Un film qui a le mérite de son culot, défiant l’entendement, c’est une véritable orgie d’inepties. TF1 en fera sans doute une meilleure audience , entrecoupé de pubs , allez savoir, instinct de survie gagnera en contenu.

CHRISTIAN

Agents Très Spéciaux - Code U.N.C.L.E - Bande Annonce Officielle (VF) - Henry Cavill / Guy Ritchie

BLOOD FATHER Bande Annonce VF (2016)

Instinct de Survie (The Shallows) - Bande-annonce - VF

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