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Alex Cameron - Jumping The Shark - Delicieuse Musique

Publié le 12 novembre 2016 par Delicieusemusique @delicemusique

En 2014, un australien diffuse gratuitement sur son site Internet un album -  Jumping The Shark ». Personne n’y prête vraiment attention. Pourtant le site est une vraie pépite (toujours disponible ici), on y découvre l’univers à la fois absurde et totalement génial du désormais mieux reconnu, mais toujours pas assez, Alex Cameron.
L’australien nous invitait à télécharger gratuitement son album dans lequel il avait investi tout son argent. Brillant. Après avoir été repéré par un membre de Foxygen au Pitchfork Festival, le groupe psyché californien l’invite à partir en tournée avec lui. 30 shows plus tard (et, oui, nous pouvons parler de show, quand Alex Cameron — accompagné de son ami saxophoniste Roy — entre sur scène, vous ne pouvez regarder que lui. Sa silhouette longiligne atypique, son déhanché mortel, ses séances de psychanalyse en direct avec le public font des concerts de l’Australien un moment totalement unique et hors du commun), le gérant du mastodonte du rock indie, le label Secretly Canadian, lui propose une collaboration et offre finalement en 2016 « Jumping the Shark » au grand public.
Vous l’aurez compris (et si ce n’est toujours pas le cas, allez le voir dès que possible en live), Alex Cameron est un personnage, un vrai, un frontman. Qu’en est il de sa musique ?
L’australien est avant tout un parolier exceptionnel. Huit morceaux composent « Jumping the Shark », Alex Cameron y narre huit histoires différentes avec brio. La voix envoûtante d’Al’Cam est accompagnée par des synthétiseurs accrocheurs et des boîtes à rythmes simples. Il est assez compliqué de ranger cet album dans une case. Des tubes (Mongrel, Real Bad Lookin’, She’s Mine, Mongrel), des balades contemplatives (Take Care of Business, Internet), l’album respire le charme et l’authenticité. Alex Cameron a tout donné pour cet album et ça se ressent. On l’écoute, on rêve, on rigole, on danse, on réfléchit à cette sublime phrase : « Death is the pulse in your eye on your very last breath ». Un album sensationnel. Un artiste total.


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