Bouaziz Aït Chebib a été contraint d’annuler son meeting populaire à Timizart, au nord de Tizi Wezzu dans la région d’Aghriv, suite à une agression physique dont il était victime. Un groupe de voyous, à leur tête le secrétaire général de la Zaouïa de Sidi Mansour, a intervenu pour agresser Bouaziz. Une agression lâche que tous les habitants de Timizart ont condamnée.
L’agresseur, un proche des cercles officiels et des services de renseignements généraux, selon les habitants de Timizart, sera sanctionné par le comité du village.
Pour Bouaziz Aït Chebib et ses compagnons, il s’en est sorti sain et sauf. Les militants du MAK de Timizart sont restés sages et n’ont pas réagi négativement à cette agression lâche.
Même les plus jeunes sont restés calmes et ont refusé de tomber dans le piège de la violence que le régime colonial veut imposer. D’ailleurs, ils se sont contentés de protéger leur invité et de soumettre le problème au comité de village. Une leçon de sagesse et de maturité est alors infligée à ces zélés et ce responsable d’un lieu cultuel.
L’agression du responsable du MAK, Bouaziz Aït Chebib, est une première. La ligne rouge est franchie par les haineux et les extrémistes que le pouvoir encourage en Kabylie. Ainsi, la sécurité des cadres du MAK se pose sérieusement. En plus de l’acharnement de la justice et des services de sécurité depuis plusieurs mois, les militants de base et les cadres du MAK font face à la violence physique. Par ailleurs, rien n’altère leur volonté de continuer leur combat toujours avec ardeur.