Karate n. m.
Etymologie: Le mot a une double origine. La seule chose sure est qu'il ne vient pas du japonais, mais du 9-3. Il s'agit d'un mot verlan, vraisemblablement issu du croisement de Kaira, graphie SMS de caillera, et de .Une etymologie populaire met en rapport ce mot avec la lettre K ce rapprochement a eu pour consequence qu'on appelle karateka le sportif qui adopte la position si caracteristique du K (voir image ci-contre).
Origine: C'est en mai 1968 qu'on voit apparaitre les premiers karatekas, alors appeles plus simplement Kasseurs. Avant de decouvrir l'usage des projectiles (paves, cocktails-molotov), ils se battent a main nue et a coups de pieds contre les forces de l'ordre. Ces techniques primitives de combat furent ensuite adaptees et codifiees par les membres de la Zengakuren qui tentaient d'empecher les marines de l'US Entreprise de debarquer a Osaka.. C'est ainsi que le karate est devenu japonais.
Curieusement le karate est un sport de combat non-violent. Les deux sportifs qui se font face passent un temps considerable a sautiller avant de declencher une rafale de mouvements saccades, conclus par une sorte de rale puissant. L'essentiel est de ne pas toucher l'adversaire. Est declare vainqueur celui qui aurait pu toucher l'autre. On reconnait bien la l'ideal de maitrise de soi qui habite le Japonais. Pour eviter que quelque pulsion violente ne vienne submerger le karateka, on prefere lui opposer un adversaire fictif. On voit lors le karateka prendre lentement des positions codifiees, puis enchainer des coups portes dans le vide. C'est tres ennuyeux a regarder et particulierement frustrant pour lui. Alors, pour le defouler on le laisse de temps a autre casser des tas de briques ou de planches. C'est pourquoi on retrouve au mois de mai des karatekas Porte d'Auteuil: ils sont charges de piler des briques pour preparer les terrains de Roland Garros.