Vous commencez à me connaître et vous avez sans doute compris que le minimalisme et moi vivions une belle histoire d’amour depuis à peu près… toujours. Je n’aurais jamais pensé que cela puisse devenir une tendance un jour, et honnêtement, je trouve ça plutôt bien. Je ne vous apprends pas ici comment être minimaliste mais plutôt ce que cela apporte, et pourquoi cela est devenu pour moi, une philosophie de vie.
Pourquoi devenir minimaliste ?
Le côté pratique
Que ce soit pour partir en vacances ou chez moi, je n’ai jamais ressenti le besoin d’accumuler les choses. Quand je pars, même pour plusieurs jours, je ne prends que le strict minimum : quelques vêtements, sous-vêtements, une serviette, ma brosse à dents et quasiment rien en matière de cosmétiques (pas besoin d’emmener deux palettes de fards à paupières, trois fonds de teint et cinq vernis…). Je me refuse de voyager avec un sac lourd. D’abord, ce n’est pas utile et quand on doit transporter ses affaires toute une journée, on se maudit presque d’avoir été aussi « prévoyant ».
A la maison, c’est à peu près la même chose. Stocker, c’est aussi encombrer son intérieur (ou extérieur…) de choses dont on peut se passer et qui serviraient peut-être beaucoup plus à d’autres ! Personnellement, je ne supporte pas garder des choses dont je ne me sers plus. Parce que si je ne me sers plus de quelque chose, cela signifie simplement que je ne le veux plus. Ceci s’applique aussi aux vêtements et aux cosmétiques. J’ai la chance de ne pas être trop victime du marketing et de réaliser très rarement des achats de manière impulsive. Si je vous montrais mon dressing et ma trousse à maquillage, vous seriez sûrement très étonnés ! Non, je n’ai pas 36 blushs, 50 jupes ou 100 paires de chaussures. D’ailleurs, en parlant de chaussures, je porte quasiment toujours les mêmes jusqu’à usure maximale (ça, c’est aussi mon côté économe !). Je m’oblige systématiquement à terminer une crème avant d’en racheter une autre, et j’apprends à me passer de certaines choses tels que les bijoux par exemple.
Le côté économique
C’est une évidence. Etre minimaliste engendrera forcément des économies. Je ne pense pas être radine, je préfère juste mettre mes sous de côté pour les éventuels moments difficiles. Quand vous souhaitez acheter, posez-vous toujours la question suivante « ai-je vraiment besoin de cela ? ». Attention, le besoin et l’envie sont deux choses différentes ! L’envie est généralement superficielle contrairement au besoin qui est, lui, vital. Si la réponse est non, reposez le produit dans son rayon. Je sais que c’est frustrant, mais tentez de voir les choses autrement. Au lieu de voir le manque causé par l’objet, soyez plutôt fier(e)s d’avoir résisté et d’avoir économisé.
Lorsque vous faites le tri parmi vos affaires, dites-vous que vous n’êtes pas obligés de donner, vous pouvez parfaitement les vendre. Pour cela, le Bon Coin, les vides-greniers et Priceminister seront vos meilleurs amis. J’ai pu faire de la place grâce à ce dernier tout en gagnant de l’argent pour arrondir les fins de mois difficiles.
La fierté de faire de la place
Je pense que c’est le point essentiel de mon article. Cela semble bête mais mon estime de moi remonte en flèche quand je fais de la place. Si certains ressentent une certaine tristesse en se séparant de leurs objets, il ne faut pas oublier qu’il s’agit seulement de matériel. Alors oui, certains sont porteurs de souvenirs, mais ces derniers ne disparaîtront pas en jetant/donnant/vendant. Croyez-moi, devenir minimaliste vous apportera un réel sentiment de fierté. Fierté d’avoir vendu ou d’avoir donné à une personne dans le besoin.
Le minimalisme a un réel impact sur la qualité de vie. Les environnements encombrants sont souvent oppressants et stressants. A l’inverse, un domicile minimaliste semblera plus chaleureux, plus grand et mieux rangé ! C’est l’occasion d’envisager les choses sous un nouvel angle. Après un certain temps, cela deviendra naturel et vous ne ressentirez plus le besoin d’accumuler.
Alors, envie de vous lancer ? Etes-vous minimalistes ?
Quelques idées recyclages : Recycler ses fards à paupières, Des emballages cadeaux à réutiliser