Lorsqu'on médite et quelles que soient les raisons pour lesquelles on s'y met, on adopte une nouvelle manière de se penser et de penser le monde: on développe des sentiments de gratitude, de respect, d'acceptation et tant d'autres qui nous aident profondément à avoir moins peur, pour soi, pour les autres et des autres. Méditer c'est s'offrir une parenthèse, un silence, un moment à soi pas pour mieux se renfermer mais pour, au contraire, mieux s'ouvrir. Depuis que je médite quotidiennement 20 minutes, je suis moins angoissée, plus tolérante et plus patiente et lorsqu'on ne nourrit pas de stress en soi et bien on est forcément plus apaisé envers autrui: c'est un cercle vertueux. Attention, je ne vis évidemment pas chez les Bisounours et je ne suis pas devenue une baba cool qui aime tout le monde, mais j'ai appris à avoir plus de recul et donc à me soustraire de certaines angoisses qui me polluaient l'esprit. Méditer, c'est être dans le présent, plus rien n'existe, pas le passé qu'on rumine ni le futur qu'on espère; on profite de l'instant T et, non seulement ça fait un bien fou mais surtout ça nous ouvre les yeux sur tous ces petites bonheurs quotidiens qu'on a tendance à oublier, à enfouir sous le marasme de nos petits ou grands tracas. Ce que j'aime avec la méditation est qu'il s'agit d'un concept plus qu'une pratique; ce que je veux dire, c'est que si vous asseoir en tailleur les yeux fermés pendant 15 minutes ne vous parle absolument pas, il y a tant de différentes façons de "méditer". Parce qu'après tout méditer c'est un état d'esprit alors si vous vous profiter de l'instant présent et oublier tous vos soucis en cuisinant, en prenant un bon bain chaud, en lisant et bien, vous l'avez votre méditation, elle est là! Beaucoup ne comprennent pas la méditation et quand j'essaie de l'expliquer je me souviens de mon père qui, lorsqu'on a l'air un peu dans la lune, nous pose systématiquement la question - "à quoi tu penses?" - question à laquelle je réponds toujours "à rien", ne souhaitant pas m'épancher sur mes réflexions intimes et mon père de répliquer, "on ne pense jamais à rien!". Et il a raison, on pense jamais rien même lorsqu'on ne s'en rend pas compte, on pense. Et méditer, ce n'est pas forcément penser à rien mais c'est savoir regarder ses pensées avec du recul comme si elles ne faisaient que passer par là...C'est une véritable gymnastique et on n'y arrive pas du jour au lendemain mais savoir mettre de la distance entre ses pensées et ses émotions négatives (souvent nourries par des pensées obsédantes) et soi est le plus beau cadeau que l'on puisse se faire. Il m'arrive encore souvent d'avoir des coups de stress et d'anxiété (je suis humaine après tout) mais ce qui me rassure c'est que j'ai désormais un outil précieux entre les mains pour aller mieux, et quand je ne veux pas méditer parce que ça m'ennuie (et oui, ça arrive et dans ce cas, surtout ne pas se forcer) et bien je me détends autrement et je vous assure qu'il y a plein de manières de se détendre (oui, oui même des coquines!)... Pour conclure, je dirai qu'on ne doit pas hésiter à bien s'occuper de soi car le mieux on s'occupe de soi et bien le mieux on s'occupera des autres. Je prends souvent cet exemple très bête mais vous savez, en avion, pendant les démonstrations de sécurité, on répète, qu'en cas de pépin, qu'il faut toujours enfiler son propre masque à oxygène avant de s'occuper de ses enfants. Et bien, c'est pareil dans la vie, on ne peut pas bien veiller aux autres si on ne veille pas sur soi. [Ah oui, et pour faire un petit update suite à mes posts précédents sur le sujet, non je n'ai toujours pas une vraie routine matinale même si je médite désormais quotidiennement dès le lever et que de temps à autre, je m'offre une très courte session de yoga avant de promener mon chien. Je pense avoir fait beaucoup de progrès dans mon rapport au travail, à oser souffler un peu plus et surtout, grande nouvelle, je prends des cours de guitare et j'adore ça!] H.
Jeu de briques
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Pacman
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