Il y a pourtant un élément que les animaux sur parcours libres reçoivent en abondance, et qui manque aux oiseaux élevés en claustration, c'est l'air frais. En raison du problème aigu que pose aujourd'hui la C.R.D., ou maladie chronique des voies respiratoires, l'air frais est tout à fait essentiel. On sait que les oiseaux élevés sur parcours libre étaient bien plus indemnes d'affections respiratoires que ceux élevés en claustration. La très nette différence d'élevage provient de ce que les volailles sur parcours libre reçoivent abondamment de l'air frais alors que ceux tenus en claustration en sont plus ou moins privés.
En général, la température de démarrage devrait être de 35 degrés dans la zone chauffée, à 3 centimètres au‑dessus de la litière. Réduisez la température de 2 degrés par semaine, jusqu'à la sixième semaine, c'est‑à‑dire au moment où l'on arrête complètement le chauffage.
En ce qui concerne la nourriture, il semble certain que les oiseaux ne sont pas très capables d'équilibrer leur propre régime alimentaire. S'ils ont accès au libre choix, certains mangeront trop de grains et d'autres trop d'aliment composé, surtout si cette pâtée est donnée sous forme de granulés. La préférence va donc au régime pâtée‑seule, avec un aliment calculé pour effectuer un travail spécifique, seIon que les sujets sont destinés à composer un cheptel pour la chair, ou un troupeau de pondeuses à forte production.
Presque tous les sujets de remplacement élevés au sol reçoivent une alimentation contenant un anti‑coccidien, jusqu'à ce qu'ils atteignent l'âge de 12 à 14 semaines.