Magazine Société

TRUMP ETANT PÈRE DE LA PATRIE (Trompetant, perd deux la ♪♪....Pat rit !)

Publié le 10 novembre 2016 par Fabianus
TRUMP ETANT PÈRE DE LA PATRIE (Trompetant, perd deux la ♪♪....Pat rit !) Voilà, les jeux sont faits et vox populi vos déi.
Hillary ne sera pas la première femme à occuper la maison blanche !
Donald Trump, contre toute attente (enfin presque) sera le 45° président des USA après une campagne électorale qu’il a redorée de ses frasques mysogines, racistes et invariablement mégalomanes.
Parti seul, sans bagage politique en poche, l’homme et son ego surdimensionné ont labouré les terres dévastées d’un pays touché par la mondialisation.
La victoire de Donald Trump c’est un coup de pied au cul des élites en place, une gifle pour un système qui a donné l’impression de ne pas s’intéresser au petit peuple.
Enfin, on peut le penser ainsi. En vérité, Donald Trump n’a fait que jouer sur les peurs de gens, leur angoisse face à la mondialisation qui supprime tant d’emplois.
L’homme, dépourvu de toute doctrine économique et qui navigue au feeling, a ressorti son bon vieux concept « d’hyperbole véridique ».
Il s’agit d’instrumentaliser le fantasme des gens, de promettre tout et son contraire, de pratiquer un enfumage basé sur une forme d’innocente exagération.
Du grand art aux yeux des laissés pour compte qui voient en Trump un monsieur « Muscle » , seul qualifié pour redonner aux USA ses lettres de noblesse.
Et qu’importe que l’homme soit milliardaire, fils de riche et animé viscéralement par le profit puisqu’il promet à chaque américain le retour au rêve (comprenez : la fortune, le profit !)
Oui, Trump a gagné mais suscite déjà bien des craintes. Comment gouvernera-t-il ? Avec qui ? Quelles seront ses relations avec l’Europe ? Avec les pays arabes ? Avec le Mexique jugé criminel et dont il cherchera à se prémunir par l’érection d’un mur ?
La victoire de Trump est peut-être la fin d’un monde. La mondialisation débridée fait ressortir des petits monstres autocrates et populistes qui ressortent le paradigme de l’autosuffisance, du repliement nationale, du rejet du migrant et du protectionnisme.
Le Brexit, la poigne de fer du turc Erdogan, les visions hégémoniques de Poutine sont autant d’avatars d’une frilosité de la planète face aux défis de la mondialisation et des flux migratoires qu’elle génère plus ou moins directement.
Un retour vers l’archaïsme de sociétés arc-boutées derrière leur drapeau.
Un retour qui enchante une certaine Marine.
Gueule de bois sent le sapin D’un cercueil américain Où gît la démocratie Dans ses habits défraîchis
Le milliardaire arrogant A fait briller son argent Comme un mirage à gagner Dans la bannière étoilée
L’homme en bon manichéen Sépare nantis des vauriens C’est winner contre loser La fortune est un moteur.
La richesse permet tout Des injures de voyous Un sexisme débordant Le rejet des musulmans
Dans l’immense casino Où il misa son ego Le nanti a remporté Les voix de déshérités.
Sous le veston populiste Bat le cœur nationaliste Les replis identitaires En tempos autoritaires
Chaque nuit pour lui tapisse Un vieux rêve d’édifice Emmurant les Mexicains Dans leurs brisements latins.
Dans sa tour de Manhattan Au profond de ses arcanes S’érigea le pari fou D’élaguer tous les tabous
De se lancer, franc-tireur Vers le sommet des honneurs Sans mandat, sans un CV De politicien rusé Le grand cerveau reptilien A repeint le quotidien De promesses fantaisistes Aux couleurs volontaristes
Il a capté la colère Qui grondait sous le cratère De ces villes sinistrées Noires d’usines sacrifiées
Et qu’importe qu’il ait rit De l’indigent qu’Hillary Se voulait réconforter : Il a bel et bien gagné !
Déjouant tous les sondages Il a planté ses adages Dans le cœur des incompris Qui le virent comme un Messie.
L’hyperbole véridique D’une auréole magique Le consacre Président Autant emporte le vent…
Que nous prépare l’avenir Dans ses ailes du désir ? Le rapace imprévisible Crée tant de peurs indicibles
Des peurs mais aussi l’espoir Pour qui lorgne la victoire Qui dénonce le système Qui dit au peuple : je t’aime !
Le monde n’était-il donc pas Assez dur qu’il faille aux pas Faire marcher les républiques Sur les voies autocratiques
Poutine, Trump ou Erdogan Les martiaux mégalomanes Font lustrer de brillantine Les cheveux blonds de Marine.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Fabianus 1077 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine